L’Algérie a mis, encore une fois la communauté internationale devant ses responsabilités, lui imputant l’ « entière responsabilité » du désastre humanitaire en cours dans les territoires occupés, notamment à Gaza.
En effet et s’exprimant lors de la rencontre de « haut niveau » du Conseil de sécurité de l’ONU, le ministre de l’Intérieur Ahmed Attaf, a fait part de « l’indignation » de l’Algérie face aux massacres et exactions commises contre le peuple palestinien, le tout dans « mutisme » de la Communauté internationale.
Tous les crimes possibles recensés
Ainsi et lors de sa prise de parole, le chef de la diplomatie algérienne, a exhorté l’ONU à « intervenir urgemment » afin de « mettre fin au siège injuste imposé à la bande de Gaza, car il constitue à lui seul un crime de guerre et un crime contre l’humanité total », soutiendra M. Attaf.
Ce dernier, a également l’ « arrêt immédiat » des bombardements aveugles qui ont coûté la vie à des milliers d’innocents et qui constituent à leur tour des crimes de guerre et un génocide.
Le ministre des Affaires étrangères, a en outre dénoncé les déplacements des populations de Gaza, tout en soutenant qu’il « constitue un autre crime, à savoir le crime de nettoyage ethnique ».
Enfin, le représentant de l’Algérie au Conseil de sécurité, a exhorté la Communauté internationale, de permettre l’accès de l’aide à la population de Gaza « sans restrictions ni conditions ».
Un Conseil de sécurité à « la botte » de l’entité sioniste
Par la suite, Ahmed Attaf s’est lancé dans une plaidoirie évidemment en faveur de la cause palestinienne, tout en mettant les dirigeants Occidentaux devant leurs hypocrisie et contradictions.
« Votre Conseil se contenterait-il de retirer quatre-vingt-sept résolutions adoptées depuis le début de ce conflit, simplement parce que la puissance occupante a choisi de ne pas les respecter? », s’est-il interrogé.
Et d’ajouter « Votre Conseil accepterait-il que ses décisions restent confinées dans cette salle, pour la seule raison que l’occupant s’est déclaré au-dessus de toute responsabilité ?», s’est-il encore demandé.
Ensuite, le chef de la diplomatie algérienne, a estimé qu’ « il n’existe pas de sécurité durable fondée sur la criminalité, l’injustice et l’oppression. Il n’existe pas de sécurité durable fondée sur la marginalisation, l’exclusion et la discrimination ».
Pour l’Algérie, Il n’y aura pas de sécurité durable construite au Moyen-Orient sans une solution « juste et durable » à la question palestinienne conformément aux références de la légitimité internationale.
R.B