L’application de l’accord de cessez-le-feu à Ghaza, entré en vigueur depuis, hier dimanche 19 janvier 2025, sera “scrupuleusement” assuré et suivi par l’Algérie. C’est ce qu’a révélé, ce lundi 20 janvier, le chef de la diplomatie algérienne, M. Ahmed Attaf.
Ce dernier, qu’est s’est exprimé auprès de nos confrères de la Chaine internationale, « Al24 news », a fait savoir qu’en sa qualité de présidente en exercice du Conseil de sécurité, l’Algérie assurera le suivi de l’application de l’accord de cessez-le-feu à Ghaza.
Un processus en trois étapes
En effet, Attaf a souligné que l’Algérie a “œuvré depuis son adhésion au Conseil de sécurité en qualité de membre non permanent, à ce que la priorité absolue soit accordée à la cause palestinienne et au cessez-le-feu pour mettre fin aux souffrances des populations de Ghaza”. Dans la foulée, le chef de la diplomatie algérienne, expliquera les “principaux axes” du cessez-le-feu instauré, à savoir la mise en place secours pour la population de Ghaza avec le retrait de l’armée israélienne des grandes agglomérations. Pour l’intervenant, la seconde étape de ce processus concerne l’ ”élargissement” de l’échange d’otages et de détenus, entamée par l’occupation, ainsi que l’ ”intensification” des opérations de secours à Ghaza, et la troisième et dernière étape concernera les dispositions politiques, administratives et sécuritaires pour Ghaza. « L’Algérie attend du Conseil de sécurité la validation, l’adoption et l’élargissement du soutien international autour de cet accord », a-t-il soutenu.
