Par R.B/Agences
Devant la multiplication des découvertes macabres à Ghaza, où plus d’une dizaine de charniers ont été mis à jour depuis le retrait de l’armée d’occupation sioniste, le Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies(ONU), vient de réagir.
Ainsi, cette instance onusienne, dont la responsabilité de partielle des massacres en cours à Ghaza et Rafah, est avérée, a indiqué avoir ordonné une « enquête indépendante » au sujet de ces charniers, notamment à proximité des hôpitaux d’El-Nassr et El-Chifa, où pas moins de 600 corps ont été entassés dans des fausses communes.
« Transparente et impartiale »
En effet et dans un communiqué publié ce samedi 11 mai 2024, les membres du Conseil ont souligné « la nécessité de rendre des comptes pour les violations du droit international » et ont exigé que « les enquêteurs soient autorisés à accéder sans entrave à tous les charniers de Ghaza, afin de mener des « enquêtes immédiates » et « indépendantes, complètes, transparentes et impartiales » afin de déterminer les circonstances derrière violations du droit international.
L’Algérie accentue son forcing
Par ailleurs, le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, l’ambassadeur Amar Bendjama a indiqué, lors de cette réunion, que « l’agression israélienne contre la bande de Ghaza et la ville de Rafah, a franchi toutes les lignes et transgressé toutes les règles ».
Le diplomate algérien a mis en avant trois principaux points, en « insistant sur la nécessité d’ouvrir une enquête indépendante pour déterminer les responsabilités », rappelant à ce propos le sort qu’avaient connu les précédentes enquêtes israéliennes.
Il a, en outre, appelé à « l’importance pour les autorités d’occupation de coopérer conformément à la décision de la Cour internationale de justice (CIJ), rendue le 26 janvier 2024, et de garantir la conservation des preuves », tout en soutenant la déclaration du Secrétaire général des Nations unies sur « l’impératif de permettre aux enquêteurs internationaux indépendants et expérimentés en médecine légale d’accéder immédiatement aux sites de ces fosses communes, afin de déterminer les circonstances exactes dans lesquelles les Palestiniens ont perdu la vie et ont été enterrés ou ré-enterrés ».