Dans sa course effrénée visant à se doter d’un armement de pointe, notamment dans le secteur navale et ainsi rivaliser avec les États-Unis, la Chine vient de franchir une étape clé.
Ainsi, l’«Empire du milieu », a annoncé ce samedi 8 octobre 2025, la mise en service du «Fujian», le premier porte-avions conventionnel au monde doté d’un système de catapultes électromagnétiques, et signe un bond pour la technologie navale.
Tout un symbole !
En effet, baptisé le Fujian, en référence au nom de la province chinoise située à proximité de Taiwan ( tout un symbole), il est le premier porte-avion conçu et construit en chine, car jusqu’ici Pékin s’appuyait sur des modèles inspirés de technologie russe, en l’occurrence le LIAONING mis en service en 2017 et Le SHANDONG, acheté à l’ukraine en 2000 et mis en service en 2019.
Avec le Fujian, la marine chinoise entre dans une nouvelle ère, celle de l’indépendance technologique et de la puissance en haute mer. « C’est une étape sans précédent dans l’histoire des technologies de catapultage sur porte-avions », a déclaré le professeur Lu Junyong, de l’Université navale d’ingénierie, rapporte Reuters.
Pékin « bombe le torse » face à Washington
Ce porte-avions de 80 000 tonnes peut lancer divers types d’appareils, notamment le J-15T, le chasseur furtif J-35 et le KJ-600. En outre, il est capable de transporter 40 avions et 12 hélicoptères, le fujian constitue une force de dissuasion majeure, permettant à la chine de s’affirmer parmi les plus puissante force aéronavale au monde.
Par ailleurs et dans sa rivalité navale face à Washington , Pékin réaffirme sa puissance et son avancée technologique désormais capable de défier la domination américaine. Le Fujian incarne ainsi l’ambition et la volonté croissante de Pékin d’étendre son control sur la mer de Chine méridionale et l’Océan pacifique.
Néanmoins, des experts rappellent que Pékin, malgré cette avancée technologique et la modernisation constante de son armée,demeure néanmoins derrière les etats unis surtout dans l’expérience au combat .
