Par RAMDANE BOURAHLA
C’est désormais acté, l’Algérie a pris place au sein du Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies ( ONU), en qualité que membre non-permanent.
La décision a été prise le 6 juin dernier, où notre pays a été élu lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, par une écrasante majorité de 184 pour sur un total de 193 nations que compte l’ONU.
Ainsi et lors de son mandat de deux ans, l’Algérie s’est fixé plusieurs objectifs, lesquels ont été énumérés par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, lors de la 78e session de l’Assemblée générale de cette institution mondiale, qui s’est déroulée du 19 au 23 septembre dernier.
En effet, le président Tebboune, au cours d’un discours mémorable, a fait part des ambitions de l’Algérie et ses missions pour les deux prochaines années au sein du Conseil de sécurité.
Palestine et Sahara occidental : deux causes un même objectif
Ainsi, de la crise au Niger, à la délicate mais juste question du Sahara occidental, et aussi surtout la question Palestinienne, en passant par la multipolarité des mondiale, notre pays compte être le porte-voix de la paix, l’équité et la justice au sein des Nations unies.
Lors de son intervention, le président de la République, avait réaffirmé le soutien de l’Algérie à toutes « les causes justes » et sa disposition à mettre son expérience en termes de médiation au service de la résolution pacifique des conflits dans le monde.
A ce propos, le président Tebboune a affirmé que « l’Algérie n’abandonnera jamais les causes justes et les peuples qui aspirent à leur liberté », tout en appelant la communauté internationale à « assumer ses responsabilités » au sujet de la question palestinienne.
« La communauté internationale doit assumer ses responsabilités concernant la question palestinienne », a-t-il déclaré à ce sujet, tout en appelant la Cour internationale à jouer son rôle. Un discours plus que jamais d’actualité, au moment où la Palestine occupée fait face à une épuration ethnique sans précédent.
L’émergence de L’Afrique en ligne de mire
Outre les causes palestinienne et bien évidemment Sahraoui, l’Algérie s’est également pour mission de d’ériger en fervent et farouche défenseur du continent noir, dans sa globalité.
En effet, le président algérien, avait énormément insisté lors de son intervention, sur le fait que « l’Algérie ne lésinera sur aucun effort pour soutenir le développement et la lutte contre le terrorisme en Afrique ».
Il est vrai que l’Algérie compte mettre à disposition de ce Conseil, sa riche expérience en matière de médiation et de promotion du règlement pacifique des conflits.
« L’heure est à la réflexion sur les moyens de promotion des valeurs et principes de la Charte des Nations unies, de consolidation de nos engagements collectifs et d’ancrage de fondements solides, à même de renforcer la coopération mondiale autour des questions majeures », a-t-il souligné.
En adoptant cette posture de défenseur du continent africain, de la région sahelo-saharienne, du monde arabe ainsi que de la paix et de la sécurité dans le monde, le président Tebboune, avait déjà un avant goût du rôle que l’Algérie compte endosser au sein du Conseil de sécurité.
R.B