Conseil supérieur de régulation des importations : Une réunion et des enjeux

Conseil supérieur de régulation des importations : Une réunion et des enjeux

Par RAMDANE BOURAHLA

Le Conseil supérieur de régulation des importations, dont les prérogatives principales, sont de déterminer et d’orienter la politique de l’Etat appliquée en matière de régulation des importations et d’examiner et de proposer toute mesure visant la régulation des importations, s’est réuni ce mardi 13 février, sous la présidence du Premier ministre Nadir Larbaoui.

En effet et d’après un communiqué des services du Premier Ministère, cette rencontre a eu pour principale motivation le « renforcement » des produits nationaux et par conséquent, diminuer la « dépendance », vis-à-vis de l’importation, laquelle s’est avérée néfaste pour la balance commerciale du pays.

La quête de l’équilibre parfait

Ainsi et selon le département de M.Larbaoui, les membres dudit Conseil, ont examinés les voies à adopter afin de « soutenir » la production locale, tout en évitant les erreurs du passé, à savoir couper les vannes de l’exportation de manière abrupte, alors que les mécanismes liés à la production nationale n’étaient pas encore bien huilés.

En somme, le Conseil supérieur de régulation des importations s’est essayé à un exercice des plus périlleux, consistant à trouver l’exact équilibre entre le soutien à l’économie nationale, en dépit de ses balbutiements et la tentation de succomber à politique de l’importation à tout va, laquelle a littéralement ruiné le pays durant des décennies.

Le contre-exemple Rezig

Tout le monde se souvient du virulent et brutal coup de vis opéré par l’ancien ministre du Commerce, Kamel Rezig qui avait tout bonnement isolé le pays sur la scène commerciale, en interdisant toute opération d’importation.

Résultat de cette décision politique que d’aucuns avaient qualifié de brutale, voire irréfléchie, le pays était carrément en proie à des pénuries en série et à tous les niveaux. Il a fallut le « recadrage » du chef de l’Etat pour que le pays « souffle » un peu.

En effet, le président Tebboune et en dépit de sa confiance en la personne et compétences de son ex-ministre du Commerce, s’était rendu vite à l’évidence qu’une politique aussi radicale de fermeture et interdiction de toute importation allait conduire irrémédiablement le pays droit dans le mur.

La numérisation, un facteur clé!

Par ailleurs et selon la même source, lors de cette séance de travail, l’accent a été mis sur la nécessité de renforcer la coordination entre les différents secteurs, particulièrement par le biais du développement des systèmes d’information et des statistiques liés à la production nationale.

En outre, Il a également été question d’accélérer le processus de numérisation conformément aux directives émises par le président de la République lors de l’installation du Conseil supérieur le 2 août 2023.

Ce processus, consiste en la mise en place d’une plate-forme numérique contenant toutes les procédures d’importation du début jusqu’à la fin ,en vue de garantir la transparence et permettre aux importateurs de suivre leurs dossiers.

R.B

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