Par RAMDANE BOURAHLA
La Tunisie vient de prendre une décision des plus ambiguës au sujet des crimes perpétrées par l’entité sioniste à Ghaza.
Ainsi, au moment où l’Afrique du Sud plaide de toutes ses forces pour faire condamner Israël devant la Cour de Internationale de justice ( CIJ), le ministère des Affaires du tunisien, a adopté une position de » neutralité » des plus déconcertantes.
L’argument » douteux » de Tunis
En effet, ledit document mentionne que la Tunisie » ne peut se joindre tout procès intenté contre l’entité occupante devant la Cour internationale de Justice », car selon la diplomatie tunisienne, un tel acte représenterait à ses yeux » unr reconnaissance implicite de cette entité », s’est justifié le ministère des Affaires étrangères tunisien.
Ce dernier, a néanmoins, souligné que « La Tunisie ne peut faire aucune concession sur sa position ferme sur le fond et ne bougera pas d’un iota », à propos des crimes de guerre commis par l’armée d’occupation sioniste.
Une » communication orale » et c’est tout !
En outre et afin de justifier encore plus sa » dérobade » diplomatique, la Tunisie a précisé dans le même document qu’elle figure sur « la liste des pays qui vont présenter des exposés oraux devant la Cour Internationale de Justice, dans le cadre de l’avis consultatif demandé par l’Assemblée Générale des Nations Unies (…) », est-il mentionné.
Plus loin, le communiqué du MAE tunisien, a précisé que lors de son exposé oral, la Tunisie » s’attachera à dénoncer l’illégitimité internationale de l’entité occupante et sa violation flagrante des pactes et principes fondamentaux du Droit International ».
Une » frileusité » diplomatique, laquelle force est de constater, pourrait ré-enclancher la polémique sur les virtables intentions de Tunis vis-à-vis de l’entité sioniste.
R.B