Lors de son entretien périodique avec la presse nationale, diffusé ce samedi soir sur les différents supports médiatiques, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a abordé les relations tendues entre l’Algérie et la France.
Ainsi, le chef de l’État, a soigneusement évité de rentrer dans le jeu puéril et surtout malsain de l’extrême droite française et son porte-parole officieux, à savoir le tristement célèbre, ministre de l’intérieur français, Bruno Retailleau.
Le président Macron comme « point de repère »
En effet et au détour d’une question sur le sujet, le président Tebboune, a tout d’abord déploré les proportions qu’a pris cette crise, tout en prenant soin de ne jamais impliquer le peuple français dans cette crise politique entre les deux pays. « Nous sommes conscient des relations qui lient les deux peuples et c’est pour cela que nous prenons extrêmement soin de ne jamais impliquer le peuple français dans cette histoire », dira le chef de l’État.
«Pour ne pas tomber dans le brouhaha ni le capharnaüm politique là-bas [en France], je dirais seulement trois mots : nous, on garde comme unique point de repère le président Macron », a déclaré M. Tebboune. Et d’ajouter «Il y a eu « un moment d’incompréhension, mais il reste le président français et tous les problèmes doivent se régler avec lui ou avec la personne qu’il délègue, à savoir les ministres des affaires étrangères entre eux », a-t-il poursuivi.
Par la suite, le président de la République, a tenu à prendre de la hauteur vis-à-vis de ce celles et ceux qui veulent embraser le climat diplomatique entre l’Algérie et la France, en estimant que le « seul et unique » point de repère dans cette crise, reste le positionnement du chef de l’État français, à savoir Emmanuel Macron. « Notre seul point de repère c’est le Président Français », soulignera le président Tebboune.
Rapprochement franco-marocain : « Cela ne nous dérange pas !»
Pour ce dernier, la crise diplomatique entre les deux nations, pourrait se solutionner avec le président Macron ou la personne qu’il déléguera. « Tous les problèmes se règlent avec lui ou la personne qu’il délègue. En ce qui me concerne, ce problème est entre des mains de quelqu’un de très compétent à savoir le ministre des affaires étrangères », expliquera le chef de l’État.
Avec ces déclarations, le président Tebboune laisse la porte grande ouverte à un règlement de la crise et éviter une rupture brutale avec la France.
En outre et répondant à certaines voix qui ont imputé la détérioration des relations bilatérales entre les deux pays à un « rapprochement » entre le Maroc et la France, le président Tebboune, a balayé ces supputations d’un revers de main en déclarant « La France n’a jamais caché sa relation avec le Maroc et ça ne nous a jamais dérangé et elle ne nous dérangera jamais, contrairement à tout ce qui se dit », a-t-il tenu à clarifier.