Le général Abdourahamane Tiani, leader du Conseil national de la sauvegarde de la patrie ( CNSP) du Niger, a affirmé qu’en cas d’intervention militaire, cette dernière « ne sera pas une promenade de santé », pour les pays belligérants.
« Elle ne sera pas la promenade »
En effet et dans une allocution télévisée prononcée samedi soir, le nouvel homme fort de Niamey, a encore une fois averti les pays membres de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest ( Cédéao) sur les conséquences d’une offensive militaire sur le sol nigérien.
« Si une agression devait être entreprise contre nous, elle ne serait pas la promenade de santé à laquelle certains croient », dira d’un ton ferme le chef de la junte militaire ayant renversé le 25 juillet dernier, le président élu, Mohamed Bazoum.
Trois ans pour rendre le pouvoir
Pour ce qui est de la « période de transition », laquelle est rejetée par la Communauté internationale, le chef du CNSP soutient qu’elle « n’excédera pas les trois », tout en insistant sur le fait que la volonté des putschistes « n’a jamais été de vouloir confisquer » le pouvoir.
Certains commentateurs de la scène politique au Niger, ont toutefois jugé cette période d’ « excessivement longue », pour rendre le pouvoir et organiser des élections présidentielles.
La Cédéao rend visite au président Bazoum
Durant la même journée de samedi 19 août, une délégation de la Cédéao, a pu rendre visite au président déchu Mohamed Bazoum.
La rencontre a été confirmée par un journaliste de l’agence nigérienne de presse, présent au palais présidentiel au moment de la visite de la délégation, relate l’AFP.
D’après la même source, le président Bazoum « garde le moral », tout en précisant que le président déchu « n’a toujours pas » d’électricité.
R.B/Agences