L’un des membres fondateurs de l’Alliance des États du Sahel (AES), une sorte de « mini-OTAN » des pays du Sahel, le Mali en l’occurrence, hausse le ton quant à une éventuelle intervention militaire au Niger, en assurant que son pays « ne restera pas les bras croisés ».
En effet, le Mali a signé avec le Niger et le Burkina Faso une alliance défensive pour faire a la menace occidentale.
Les putchiestes ont reçu le soutien de leur voisin le Mali au moment où la menace des pays de la Cedeao plane toujours sur la sécurité du pays
Abdoulaye Diop, représentant la junte malienne à l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) a déclaré samedi 23 septembre que son pays « reste fortement opposé à toute intervention militaire de la Cedeao ».
Il a également annoncé et prévenu que « Toute intervention militaire au Niger, j’allais dire toute agression, toute invasion de ce pays, constitue une menace directe à la paix et à la sécurité du Mali, mais aussi à la paix et à la sécurité de la région, et aura nécessairement des conséquences sérieuses. Nous ne resterons pas les bras croisés », a-t-il prévenu d’un ton menaçant.
Diop a également cité la Russie qui a soutenu la souveraineté de ces pays dont la légitimité est remise en question. Il a en effet, salué la Russie pour « sa solidarité agissante et un engagement fiable tant sur le plan bilatéral que multilatéral », a-t-il soutenu.
M.M