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Crise au Niger : Quand la France soutient implicitement l’intervention militaire 

Alors que l’ultimatum lancé par la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) afin que les « putschistes » du Niger restituent le pouvoir au président Bazoum, expire ce dimanche à minuit, la France semble implicitement encourager l’option de l’intervention militaire. 

En effet, la cheffe de la diplomatie française, Mme Catherine Colonna, a indiqué ce dimanche 06 août à la chaîne française « FranceInfo », qu’il faudrait « prendre très au sérieux », la menace d’intervention militaire des forces de la Cédeao. 

Ainsi, pour la ministre des Affaires étrangères française, laquelle n’a à aucun moment appelé ni au dialogue, ni à la préservation des vies des nigériens, cette menace « est crédible » . « Les coups d’État ne sont plus de mise », estime la MAE française. 

Cette dernière, rappelle en outre, « le rôle important » de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest, afin de « faire en sorte que les coups d’État ne soient plus une pratique acceptable, qu’ils y soient mis fin le plus rapidement possible et que revienne l’ordre démocratique au Niger », dira Mme Collona.

Et d’ajouter que « ces putschistes font un mal terrible à leur pays et menacent la stabilité de la Région », a-t-elle déploré. 

Mme Collona, a également appelé au retour « à l’ordre constitutionnel ». « Le président Mohamed Bazoum est le président élu du Niger. Il a été élu démocratiquement par le peuple nigérien, il faut que la volonté du peuple nigérien soit écoutée du petit groupe d’officiers qui s’est lancé dans cette aventure » de putsch, ajoute la ministre française des Affaires étrangères.

R.B/AGENCES 

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