Par RAMDANE BOURAHLA
Rien ne va plus entre l’entité sioniste et le Brésil. Le président de ce dernier, lors Luiz Inacio Lula, alors qu’il assistait aux travaux de la 37e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), a dit tout haut ce que tout le monde ou presque pense tout bas : Les crimes d’Israël en Palestine, sont en tous points similaires à ceux du III Reich.
En effet et alors qu’il répondait aux questions des journalistes, lors d’une banale conférence de presse, le président Lula, a commis le « sacrilège » ultime, de comparer le génocide en cours dans les territoires occupés en Palestine, aux crimes de l’Allemagne nazis, sous le règne d’Adolf Hitler. « Ce qui se passe dans la bande de Gaza avec le peuple palestinien ne s’est produit à aucun autre moment de l’histoire. En fait, cela s’est déjà produit : lorsque Hitler a décidé de tuer les juifs ». Il n’en fallait pas plus pour que les foudres d’Israël et ses alliés s’abattent sur le président brésilien.
Le déni pathologique de Nétanyahou
Ainsi, le premier a réagir était évidemment le premier ministre Israélien, Benyamin Nétanyahou, en estimant sans sourciller que le président Lula « devrait avoir honte » et qu’il a « déshonoré la mémoire de 6 millions de juifs tués par les nazis », s’est offusqué.
Un comble et une absurdité sans nom, quand on sait que ce sinistre personnage décime à longueur de journée, durant ces cinq derniers mois, des femmes et enfants innocents à Ghaza.
Les ambassadeurs respectifs rappelés
Dans la foulée de cette phrase d’une vérité éclatante et que les simples quidams, ayant un minimum de bon sens pourraient aisément valider, le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, a convoqué, hier, lundi 19 février l’ambassadeur israélien au Brésil, Daniel Zonshine, après que le président Lula ait été déclaré « persona non grata » en Israël pour ses propos.
Ce mardi 20 février, le tension demeure entre le Brésil et l’entité criminelle, puisque le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a déclaré que Lula était désormais « persona non grata » dans l’État hébreu, « jusqu’à ce qu’il s’excuse et retire ses propos ».
R.B