Le caractère » crucial » du respect et l’application des Accords d’Alger portant sur la stabilité et la sécurité du Mali, a été encore une fois réaffirmé par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Ainsi et dans son communiqué publié ce samedi 6 janvier 2024, le Conseil de sécurité, dont l’Algérie est actuellement membre non-permanent pour une durée de deux ans, a souligné l’ » impérieuse » nécessaires incombant aux parties signataires des dits Accords de s’y tenir.
L’impératif de la reprise du dialogue
En effet, dans son communiqué, cette instance onusienne, incite les différents acteurs de la crise malienne à « reprendre le dialogue et à s’engager dans la mise en œuvre de l’accord pour garantir la paix et la stabilité au Mali », tout en assurant au passage que le Conseil de sécurité, a « pris note » le 31 décembre 2023, après dix ans de présence, conformément à la résolution 2690 (2023), suite à la demande du gouvernement de la Transition au Mali, du retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Avant le Conseil de sécurité, l’Algérie avait dès le 30 décembre dernier, avait salué les efforts fournis par ladite mission, tout en exhortant pour la énième fois, les parties maliennes à aller les Accords signés à Alger en 2015. Ainsi, la diplomatie algérienne, avait saisi l’occasion de la fin de mission de la Minusma au Mali, à pour exprimer sa ” reconnaissance” à la mission onusienne chargée du maintien de la paix au Mali, tout en assurant au passage que ce pays gagnerait à respecter les conclusions paraphées à Alger.
Pour rappel, en juin 2015, l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus de paix d’Alger, a été signé par le gouvernement malien et les groupes armés du Nord du pays. Or neuf ans plus tard, les diverses parties de la crise malienne peinent ou ” rechignent” à se conformer à ces Accords, ce qui a pour conséquence, une instabilité chronique du pays et par ricochet pour toute la région du Sahel.
R.B
