Par Omar MOUSSI
Le scénario du NC Magra, se répète au CS Constantine. Ce dernier, se retrouve dans une situation financière difficile et les joueurs commencent à s’impatienter en réclament publiquement leur dû.
Ainsi, les coéquipiers de Brahim Dib, qui ont rempli leur mission sur le terrain, n’ont pas été récompensés par la direction de l’Entreprise nationale des travaux aux puits(ENTP), principal actionnaire du club, qui n’a pas honoré ses engagements.
Réunion de crise!
En effet, les joueurs du CSC qui ont patienté plusieurs semaines, n’ont pas vu leurs doléances satisfaites par les responables. Ayant perdu leur patience, les camarades de Mouaki sont passés à l’action en boycottant la séance de reprise qui devait avoir lieu ce dimanche au stade Ramdane Benabdemalek.
La direction a provoqué en urgence une réunion avec les joueurs dans le but de les convaincre de surseoir à leur mouvement de grève, mais sans parvenir à ses fins. Les joueurs sont plus que jamais décidés de ne pas reprendre tant qu’ils n’ont pas perçu leur argent (plusieurs mois de salaires et les primes de matchs).
L’ENTP au pied du mur
La balle est désormais dans le camp des responables de l’ENTP propriétaires du CSC, qui doivent sortir le chéquier et régulariser les joueurs, pour permettre à ces derniers de préparer le prochain match contre l’USM Khenchela dans de meilleures conditions et avec un moral gonflé à bloc.
Le CS Constantine occupe la première place au classement avec 15 points, avec un point d’avance sur le dauphin le MC Oran et deux unités de plus sur les trois équipes qui partagent la 3e place, le MCA, l’USMA et la JSK.
La prochaine sortie du CSC au stade Hammam Ammar de Khenchela face à l’USMK sera difficile, surtout que les joueurs ont le moral à plat, d’autant qu’il n’y as une source de motivation pour aller encore de l’avant. Les responsables de l’ENTP sont appelés à faire vite, en galvanisant les protégés de Kheireddine Madoui pour qu’ils abordent la suite du parcours avec un moral au beau fixe.
M.O.