Les observateurs de la scène footballistique nationale, se souviennent sûrement du « feuilleton » Abdelkader Amrani au CS Constantine (CSC), l’été dernier.
Cet hiver, on assiste pratiquement au même scénario au niveau du même club, sauf que l’« acteur», a changé: il s’agit de Kheireddine Madoui. Ce dernier, en l’espace de 48 heures a pris deux décisions contradictoires. Afin de comprendre cet imbroglio, un bref flash-back s’impose.
Un « dirigeant » indélicat !
En effet, de retour de la Tanzanie, où les partenaires de Messala Merbah se sont inclinés sur le score de deux buts à zéro devant le Simba SC, en perdant la première place pour son adversaire dans le groupe, mais tout en se qualifiant en quart de finale de la coupe de la CAF, Madoui à la reprise des entraînements, il a été interpellé et provoqué par un « dirigeant ». Ce « responsable » lui reproche la perte de la première place du groupe, ainsi qu’en remettant en cause ses choix de joueurs. Madoui a eu un accrochage verbal avec ce « dirigeant » et a pris la décision de démissionner et de jeter l’éponge. C’est l’alerte générale dans la maison du CSC, d’autant que Kheireddine Madoui a réussi de très bons résultats, en hissent très haut l’équipe de la ville de Cirta. À ce moment des faits, Madoui avait pris la décision de claquer la porte et les réseaux sociaux dédiés au club Constantinois, étaient en effervescence.
L’ENTP intervient…
Deuxième acte de ce « psychodrame » au CSC, l’entrée en scène de la direction du propriétaire du club, l’ENTP. Ainsi, les responsables de cette société publique, ont vite réagi en se réunissant avec Madoui et en parvenant à le convaincre de revenir sur sa décision ce jeudi pour continuer son travail et sa mission.
Une intervention qui a permis de remettre de l’ordre dans la maison du CSC. Et comme décision ferme prise par la direction de l’ENTP, c’est de « laisser Madoui travailler » dans un climat sain et dans la sérénité totale, tout en interdisant aux dirigeants de s’immiscer dans ses affaires techniques. Un message fort et clair de l’ENTP qui apporte un soutien indéfectible pour Kheireddine Madoui, qui a d’ailleurs repris du service et de préparer ses poulains pour les prochaines rencontres qui attendent l’équipe. Quant à ses « dirigeants » qui veulent apporter un changement à la barre technique comme la majorité des clubs, pour bien évidemment tirer profit, ces derniers sont certainement déçus de la réaction ferme de l’ENTP qui les a remis à leur place.