Les éditions Koukou, viennent de remporter une victoire dans sa «bataille» judiciaire contre la Commission de censure du ministère de la Culture.
Ainsi et selon le communiqué de cette maison d’édition, publié ce mardi 28 janvier 2025, la Chambre d’accusation de la Cour d’Alger vient d’infirmé l’ordonnance de refus du juge d’instruction et ordonné l’ouverture de l’instruction de la plainte déposée contre le président de la Commission de censure, et le commissaire du Salon International du livre d’Alger. Ce verdict, est considéré par les éditions Koukou, comme «un pas vers la primauté du droit sur l’arbitraire», soulignera cette maison d’édition.
En effet et d’après ledit document, cette juridiction a rendu son verdict ce mardi, et ce, en réponse à l’appel interjeté par les éditions Koukou, demanderesse civile.«Cette plainte pour « attentat contre les libertés et usurpation de fonction », fait suite à l’exclusion arbitraire de KOUKOU éditions du SILA (2023 et 2024)», est-il mentionné.
Selon la même source, la justice incarnée par la Chambre d’accusation a mesuré «la gravité des faits reprochés» aux deux fonctionnaires. « interdire des dizaines d’auteurs algériens (professeurs d’université, écrivains, avocats, journalistes, moudjahidine…) parmi les plus respectables, et autoriser en même temps les ouvrages d’Hitler et de Mussolini de sinistre mémoire, et d’Eric Zemmour, condamné par la justice française pour « incitation à la haine raciale », fait remarquer cette maison d’édition fondée par Arezki Aït Larbi.
Pour rappel et dans un précédent communiqué, le directeur des éditions, avait accusé des «personnes occultes» au ministère de la Culture d’être derrière son absence des précédents éditions du SILA « En excluant Koukou éditions du Sila, et en interdisant ses livres en violation des procédures légales, les cagoulards du ministère de la Culture ont piétiné la loi fondamentale et usurpé les prérogatives de l’autorité judiciaire », avait dénoncé
Arezki Aït Larbi.