Wali T.O Draa El mizan

Daïra de Draâ El Mizan (Tizi-Ouzou) : Le wali au chevet des projets en souffrance

Le wali de Tizi-Ouzou, M. Aboubakr Seddik Boucetta, a entendu les appels de détresse que lui ont lancés les membres de la coordination des comités de villages de Draâ El Mizan à travers des vidéos au sujet des projets en souffrance dans cette commune.

Il s’agit principalement de la polyclinique dont les travaux ont été arrêtés en 2014 et aussi l’alimentation en eau potable comme rapporté sur Just-infodz.com.

Des instructions fermes

En effet, le wali accompagné du président de l’APW, M. Mohamed Klalèche, et des représentants des secteurs concernés, le 19 décembre, a effectué une visite de travail et d’inspection sur le terrain pour trouver des solutions à ces deux manques épineux. Concernant la polyclinique, qui au départ, devrait être une « clinique mère enfant », avant de changer d’intitulé, le directeur de la santé de wilaya a présenté le projet au wali citant au passage toutes les autres sorties faites sur ce site depuis des années et les entraves qui seraient à l’origine de l’arrêt des travaux dont l’affaissement survenu au contrebas des logements LSP. Il est à rappeler que le reste à réaliser est confié à une entreprise depuis octobre dernier. C’est une enveloppe financière de 309 millions de dinars pour mener à terme cette polyclinique tant attendue par la population de cette commune et même des municipalités voisines telles Ain Zaouia et Frikat. Sur le champ, le wali a donné des instructions à l’entreprise et à tous les autres intervenants dans la concrétisation du projet dans les délais contractuels de 10 mois. M. Boucetta attend que cette structure sanitaire soit livrée en juillet 2025.

Des relances en perspective !

Ensuite, la délégation s’est rendue à la station de refoulement de Tizi Laârba où le responsable de l’hydraulique a expliqué la situation de la distribution de l’eau pour la commune de Draâ El Mizan, qui, a-t-il dit, manque d’eau notamment en été. Il a été décidé de réaliser un réservoir de 500 mètres cubes pour renforcer les capacités de stockage. Il est à rappeler que le représentant de la coordination des comités de villages avait non seulement signalé le manque de réservoirs d’eau mais aussi la vétusté des réseaux.  » Nous sommes satisfaits de cette visite. Le wali est à notre écoute. Nous souhaitons que ces décisions et mesures prises aujourd’hui se concrétisent », a déclaré un membre de la société civile de Draâ El Mizan.

Le wali s’est rendu dans les autres communes à savoir Ain Zaouia et Frikat où il a écouté les doléances des élus. A Ain Zaouia, c’est le projet de 115 logements plus 10 autres sur les hauteurs du chef-lieu communal à l’arrêt depuis plus de 15 ans suite à un litige entre l’entreprise et l’OPGI qui a été au centre de cette sortie.  Des explications lui ont été fournies par les intervenants. Il serait probable que cette situation trouve des solutions. À Frikat, c’est la cantine scolaire de l’école primaire frères Benakli du chef-lieu dont le nombre d’élèves s’élève à plus de trois cent cinquante élèves qui a été exposée au wali et à la délégation qui l’accompagnait. Depuis sa nomination à la tête de la wilaya, M. Boucetta a sillonné pratiquement toutes les municipalités de sa circonscription en vue de faire bouger les lignes quand ont sait que de nombreux projets sont à l’arrêt.

Ait Yahia Moussa : Une visite et des espoirs

Dans son escale, à Ait Yahia Moussa, une commune rurale, le wali et la délégation qui l’accompagnait en présence du P/Apw, Mohamed Klalèche, a attentivement les explications du maire, M. Hakim Amrani, au sujet des manques et des projets à l’abandon depuis des années. Il y a lieu de signaler que ce chef-lieu communal présente un manque criant de services publics. Exceptés, l’agence postale et le siège APC, il n’ y a rien après plus de 50 ans d’existence comme commune. Et c’est ainsi que le maire et son exécutif ont voulu que le nouveau wali les écoute. Tout d’abord, le P/APC a guidé la délégation aux fameux projets de locaux dit du Président, allusion faite aux 100 locaux destinés aux jeunes chômeurs dans le programme du défunt chef d’état Abdelaziz Bouteflika. Le maire a proposé que ces locaux à l’abandon depuis plus de dix ans soient transformés en polyclinique d’autant plus, a expliqué le maire, que la Direction de la santé avait donné son accord de principe.

Le deuxième projet non mis en service depuis son achèvement en 2012 est la sûreté semi-urbaine. Celui-ci est dans un état de dégradation avancé. L’édile communal a souhaité que cette structure regroupe au moins trois services qui soulageront les vingt-six mille habitants de cette commune. Il s’agit d’abriter à l’avenir entre autres une UDS pour les quatre mille élèves que compte Ait Yahia Moussa ( dix-sept écoles primaire, quatre CEM et un lycée), un service technique de Sonelgaz, une agence ADE et au premier étage une annexe de formation professionnelle. Les élèves exclus du secteur de l’éducation devront se déplacer soit à Draâ Ben Khedda ou à Draâ El-Mizan pour un stage de formation professionnelle.

C’est dire que ces jeunes seront pris en charge notamment les jeunes filles qui quittent précocement les bancs de l’école. Par ailleurs, le maire est revenu sur le projet de crèche communale qui est à l’abandon depuis plus de 14 ans. Il a été décidé sur place l’octroi d’une rallonge financière supplémentaire pour la mener à bon port. Les élus ont été satisfaits de cette visite espérant que ces explications trouvent des réponses au bénéfice de la population de cette municipalité qui ne peut offrir aucune assiette foncière aussi petite soit-elle qui pourrait accueillir aucun des projets suggérés à leur hôte.

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