Par RAMDANE BOURAHLA
Au lendemain de le décision de la Cour internationale de justice (CIJ), qui requiert le caractère contraignant et dans laquelle, elle ordonne à Israël de stopper « immédiatement » son offensive sur la ville de Rafah, l’Algérie via sa diplomatie, a exprimé sa « satisfaction » quant à cette décision.
Ainsi et dans un communiqué publié ce samedi 25 mai 2024, la diplomatie algérienne, s’est dite « satisfaite » de cette décision, tout en soulignant le caractère « honteux » de cette énième agression sioniste sur les territoires occupés en Palestine.
Le début de la fin de l’impunité
« L’Algérie note avec satisfaction l’ordonnance rendue par la Cour internationale de Justice obligeant l’occupation israélienne à cesser immédiatement son agression honteuse contre la ville de Rafah », est-il énoncé dans le document du département d’Ahmed Attaf.
La même source, précise par ailleurs que cette décision « historique », rentre dans le cadre d’une « lutte de tous les instants », de l’Algérie et ses partenaires, afin de faire cesser le sentiment d’impunité dont l’occupation israélienne a longtemps profité pour maltraiter le peuple palestinien. « ces développements importants et encourageants convergent tous pour signifier le début de la fin de l’ère de l’impunité », a-t-il écrit.
L’Algérie exige un « caractère exécutoire »
Enfin, le ministère des Affaires étrangères, exhorte la Communauté internationale de manière globale et le Conseil de sécurité plus particulièrement à « conforter » cet ordre du CIJ, en lui conférant un « caractère exécutoire », dans le but de à mettre un terme définitif aux diverses formes de crimes commis par l’occupation israélienne contre les habitants de la bande de Ghaza et la ville de Rafah en particulier.
À titre indicatif, le Secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), Antonio Guterres, a rappelé ce vendredi 24 mai 2024 que les décisions de la Cour internationale de Justice (CIJ) sont « contraignantes« .
« Le secrétaire général rappelle que (…) les décisions de la Cour internationale de Justice sont contraignantes et il espère que les parties se conformeront dûment à l’ordonnance de la Cour », a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric.
R.B