Le «réchauffement» des relations entre l’Algérie et la France, enclenchée à la suite de l’échange téléphonique entre le président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune et son homologue français, Emmanuel Macron, passe très mal au sein d’une partie de la droite française.
Ainsi, des anathèmes comme «soumission», «allégeance» et «compromission», sont jetés la figure du chef de l’État français par certains extrémistes de la scène politique Hexagonale, notamment Laurent Wauquiez et Éric Ciotti.
Le procès d’intention de Wauquiez
En effet, Laurent Wauquiez, élu de la droite française, sous la bannière des Les Républicains(LR), a dénoncé ce mardi 1er avril 2025, une «riposte très provisoire» de la part de la France.
Mieux, Wauquiez ira jusqu’à remettre en question les intentions de l’Algérie au sujet des ressortissants sous Obligation de quitter le territoire français (OQTF), en affirmant toute honte bue, que «les autorités algériennes refuseront d’accueillir les personnes concernées par une OQTF». Et ajoutera «On va se retrouver dans 90 jours avec des OQTF dangereux qui seront dans la nature. On ne peut pas l’accepter».
C’est dire que Laurent Wauquiez, qui est faut-il le souligner candidat et la présidence des LR au même titre que le tristement célèbre Bruno Retailleau, fait de l’Algérie un « argument » de campagne électorale.
Ciotti s’en prend à Retailleau
Même son de cloche de la part d’Éric Ciotti, qui s’est récemment distingué par des propos injurieux à l’égard de l’Algérie et ses autorités.
Ainsi, pour le « sieur » Ciotti, ce «rapprochement» entre Alger et Paris, est une «soumission d’Emmanuel Macron à l’Algérie», a-t-il eructé.
Dans la foulée, le député de la ville française de Nice, s’en est pris ouvertement à Bruno Retailleau, en l’accusant d’avoir «échoué». «Sur l’Algérie, une question simple : où est Monsieur Retailleau ? Pendant des semaines, le ministre de l’Intérieur a montré ses muscles. Mais à la fin, c’est la soumission d’Emmanuel Macron à l’Algérie qui vient de l’emporter !», a-t-il écrit sur un post sur la plateforme X.
Chiche M. Retailleau !
Désormais, reste à savoir si l’haineux ministre de l’intérieur français, Bruno Retailleau, va mettre ses «menaces» à exécution, lui qui affirmait que « Tant que j’ai la conviction d’être utile et que les moyens me sont donnés, je serai mobilisé. Mais si on me demandait de céder sur ce sujet majeur pour la sécurité des Français, évidemment que je le refuserais », allusion faite à une éventuelle démission.
À titre indicatif, hier, lundi 31 mars 2025 et dans un communiqué commun, les deux chefs d’Etat, ont «renouvelé leur volonté» pour la reprise du dialogue initié dans le cadre de la Déclaration d’Alger au mois d’août 2022.
Les deux présidents, ont également manifesté leur « volonté commune » de « réactiver immédiatement », la coopération sécuritaire entre les deux nations. « Les deux parties ont convenu à la reprise immédiate de la coopération sécuritaire entre l’Algérie et la France », est-il mentionné. Alors, chiche M. Retailleau !