Même si pour l’Algérie, l’Accord franco-algérien de 1968, est une « question dépassée », en France ce dossier est devenu un fond de commerce pour l’extrême droite.
Ainsi, le Rassemblement national (RN) de Marie Le Pen et profitant de « sa niche parlementaire », dans une assemblée populaire fragmentée et minée par des crises chroniques, a fait passer une résolution pour remettre en cause des fameux Accords.
L’extrême droite française jubile
En effet et dans ce contexte, cette résolution a été adoptée ce jeudi 30 octobre 2025 à une voix d’écart (185 pour, 184 contre), marquant l’adoption de cette résolution à l’Assemblée.
Cette adoption a été célébrée par le parti politique, notamment par sa cheffe Marine Le Pen qui a qualifié cette journée « d’historique » pour le Rassemblement national, soulignant que c’était la première fois qu’un texte émanant de leur groupe était adopté par l’Assemblée.
Lire Aussi : France: La fin des chimères pour Bardella
À l’annonce du résultat, les députés RN se sont levés et ont hurlé de joie, certains avec les yeux écarquillés, eux-mêmes surpris. Cette journée est déjà qualifiée « d’historique pour le Rassemblement national » par Marine Le Pen. « Ça n’est pas un tournant, c’est une marche« , précise la cheffe du groupe RN à l’Assemblée.
Un « non-événement » pour l’Algérie
Pour l’Algérie, cette adoption est un « non-événement », soutient une source diplomatique contactée par JUST-INFODZ. «Nous n’avons aucun commentaire à faire, car pour nous, il s’agit d’un non-événement, car ses accords ont été largement vidés de leur substance », affirme-t-on.
Lire Aussi : Crise entre Alger et Paris : Nuñez joue la carte de l’apaisement
Il est vrai que la diplomatie algérienne, s’est déjà exprimé sur le sujet, en notant le fait que «toute remise en cause de l’Accord de 1968, qui a été au demeurant vidé de toute sa substance, sera suivie de la part de l’Algérie d’une même remise en cause des autres accords et protocoles de même
nature, sans préjudice d’autres mesures que ses intérêts nationaux lui dicteraient d’adopter», avait précédemment annoncé le département d’Ahmed Attaf.
L’Algérie affirme rejeter «catégoriquement les ultimatums et les menaces», tout en assurant que le pays «appliquera une réciprocité stricte et immédiate à toutes les restrictions apportées aux mobilitésentre l’Algérie et la France» .
 


