Le premier derby algérois de la saison entre l’USMA et le MCA, a accouché d’un nul vierge, laissant les deux rivaux frustrés d’un manque d’efficacité offensive malgré une rencontre disputée.
La deuxième journée de Ligue 1 Mobilis a offert un premier choc attendu : l’USM Alger contre le MC Alger, pour un derby algérois toujours scruté avec passion.
Ainsi, les deux clubs n’avaient pas disputé leur match inaugural, reporté en raison du Championnat d’Afrique des nations des joueurs locaux (CHAN 2025). Cette affiche avait donc valeur de rentrée officielle pour deux prétendants aux premières places.
Un match nul sur toute la ligne…
Particularité notable : la rencontre ne s’est pas déroulée dans la capitale, mais au stade Mustapha Tchaker de Blida, antre mythique du football algérien, où seulement 6 000 supporters de l’USMA avaient été autorisés par la Fédération algérienne de football (FAF). Une jauge limitée qui a forcément réduit l’ampleur de l’ambiance d’un derby habituellement incandescent.
Sur le terrain, le spectacle n’a pas totalement répondu aux attentes. Malgré quelques occasions franches, le rythme général est resté timide, loin de l’intensité attendue dans une confrontation de ce calibre. L’USMA comme le MCA ont affiché quelques séquences collectives intéressantes, mais sans parvenir à concrétiser leurs temps forts. Résultat : les deux formations se sont finalement quittées sur un score nul et vierge (0-0), symbole d’un manque d’efficacité offensive et d’un excès de prudence en ce tout début de saison. Ce résultat reflète aussi les difficultés habituelles d’une reprise, où les automatismes sont encore fragiles et la condition physique incomplète.
Des enseignements pour la suite de la saison
Ce derby, au-delà de son enjeu symbolique, s’inscrit dans un calendrier déjà riche en leçons. Le MCA devait initialement affronter le CR Belouizdad, tandis que l’USMA devait se rendre à Tizi Ouzou pour croiser la JS Kabylie. Finalement, ce choc algérois, bien que décevant sur le plan du spectacle, a permis aux deux formations de se jauger et de mesurer le chemin à parcourir avant d’atteindre leur rythme de croisière. Les entraîneurs, de leur côté, tireront des enseignements précieux sur la cohésion de leurs groupes respectifs, encore en construction après un mercato estival animé.
Dans le même temps, la JS Kabylie, très attendue cette saison, a également manqué son entrée en matière. Opposée au promu ES Ben Aknoun au stade du 20-Août à Alger, la formation kabyle n’a pu faire mieux qu’un nul (1-1). Un résultat frustrant, d’autant que son nouvel attaquant vedette, Aymen Mahious, a raté un penalty avant de voir un but refusé par la VAR pour un hors-jeu jugé contestable. Ainsi, cette deuxième journée de Ligue 1 Mobilis n’a pas offert de véritables certitudes : les favoris ont trébuché et laissent planer un parfum d’incertitude sur la suite du championnat.