La randonnée en haute montagne et plus particulièrement dans le Parc national du Djurdjura s’étendant sur les wilayas de Tizi-Ouzou et de Bouira est devenue un sport national qui attire de plus en plus d’aventuriers alors qu’ils ne connaissent pas les difficultés et les dangers encourues.
Ainsi, ce vendredi 19 décembre, sept jeunes venus sans doute de l ‘Algérois en méconnaissance des lieux, ont failli se perdre dans les plateaux de Haïzer relevant de la wilaya de Bouira.
Des miraculés !
En effet, ils ont dû leur salut qu’à d’autres randonneurs aguerris qui les ont croisés en train de tâtonner en vue de trouver un chemin pour sortir du brouillard. Ils ont été alors secourus et pris en charge jusqu’à l’hôtel de Tikjda. » Nous ne savions quoi faire. Dieu merci que nous avons trouvé de l’aide sinon on ne pourrait pas sortir de ce bourbier alors que la visibilité n’y était plus à cause d’un épais brouillard », raconte l’une de ces personnes perdues dans une vidéo qui appelle les randonneurs à faire preuve de prudence et de vigilance en s’aventurant dans de pareils endroits périlleux notamment lorsque les conditions météorologiques ne sont pas bonnes. Ce n’est pas la première fois que de tels cas sont signalés dans les hautes montagnes du Djurdjura notamment en saison hivernale.
Appels à la vigilance
Les responsables du Parc national du Djurdjura, à leur tête, M. Aziz Mehdi, chef du secteur de Tala Guilef, n’ont cessé d’appeler les randonneurs à prendre attache avec des guides de montagnes spécialisés dans l’organisation des randonnées car ils connaissent les itinéraires conçus pour une telle activité sportive. Par ailleurs, il est recommandé à ces amateurs de montagnes de s’équiper comme il se doit et d’anticiper tout changement brusque en cours de journée et qu’il fallait quitter les lieux avant la tombée de la nuit pour ne pas être pris au piège.
La protection civile qui a eu du mal à venir au secours des personnes perdues et qui, après des efforts considérables, a réussi à repérer ces » égarés » contribue efficacement à sensibiliser ces aventuriers en leur recommandant éviter d’emprunter les itinéraires escarpés et difficiles.
À souligner que le sauvetage en haute montagne est périlleux d’autant plus qu’il n’y a pas de routes carrossables pour arriver aux pics du Djurdjura et notamment au Lac Goulmine situé à plus de 1700 mètres d’altitude attirant des randonneurs des quatre coins du pays.
