Par RAMDANE BOURAHLA
L’Algérie compte renforcer ses capacités en dessalement d’eau de mer, avec lancement dès l’année prochaine de six nouvelles stations de dessalement d’eau de mer (SDEM), a indiqué le président directeur général de Algerian energy company(AEC), une filiale du groupe pétrolier Sonatrach.
Ainsi et selon responsable qui s’est exprimé auprès du site spécialisé « Asharq Business », à partir de 2025, les autorités publiques comptent entamer la seconde partie du plan d’urgence mis en place depuis 2021, visant à sécuriser l’alimentation en eau potable à travers tout le pays.
« Ce programme compte six stations de dessalement d’eau de mer d’une capacité de production de 300 000 m3/jour. À terme, cela va permettre au pays de produire 1.8 millions de mètres cubes par jour, lesquels qui vont s’ajouter au 3.6 millions de m3/jour qui vont être produits dès cette fin d’année, avec la réception des cinq SDEM en cours de réalisation », a-t-il annoncé.
25 stations d’ici 2023
En effet et d’après le PDG de l’AEC, une fois ce projet concrétisé, la part des stations de dessalement d’eau de mer dans l’approvisionnement en eau potable de la population sera à hauteur de 60% et le nombre global des usines de dessalage sera porté à 25 à horizon 2030.
Pour rappel, onze stations, d’une capacité de production estimée à 2,1 millions m3 /jour, ont été réalisées et mises en service depuis 2003, à savoir Arzew, El-Hamma à Alger, Skikda, de Beni-Saf, Mostaganem, Fouka , Souk Tlala et Honein à Tlemcen, Cap Djinet , Tenes et Maacta.
Avant-hier, le ministre des Ressources en eau, M.Taha Derbal, avait indiqué que les stations de Fouka 2 et Cap Djinet, au même titre que celles de Taref et Béjaïa, seront réceptionnées d’ici la fin de l’année en cours.
R.B