Une nouvelle tension diplomatique émerge entre la Libye et le Maroc.
Dans un communiqué publié ce samedi, le ministère des Affaires étrangères libyen a vivement critiqué l’initiative marocaine d’avoir organisé, mercredi dernier à Bouznika, une session de dialogue réunissant les membres des deux chambres parlementaires libyennes, sans consultation préalable avec Tripoli.
Cette démarche, qui déroge aux protocoles diplomatiques habituels, a suscité l’indignation des autorités libyennes qui dénoncent un manque de coordination flagrant.
Bourita corrigé!
En effet, le ministère libyen des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a adressé une correspondance au chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, dans laquelle il précise : « Le président du Conseil d’État, Mohamed Takala, et les membres du bureau de la présidence n’ont reçu aucune notification ou communication officielle concernant la tenue de la réunion ».
Cette déclaration soulève des interrogations sur les mécanismes de coordination mis en place pour organiser de tels dialogues. Dans ce message, les autorités libyennes ont également rappelé « l’importance de la coordination préalable avec lui pour organiser toute réunion entre les parties libyennes sur le territoire marocain, afin d’éviter que certaines parties ne s’engagent dans des démarches parallèles perturbant les efforts libyens pour parvenir à une solution durable, susceptible de garantir une paix et une stabilité permanentes, en coordination avec la mission d’appui des Nations unies en Libye ». Enfin, elles ont exhorté le Maroc à « respecter les normes diplomatiques reconnues ».