Au moment où plusieurs partis politiques « pressent » le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à mettre « sur rails » l’initiative du « dialogue national inclusif », le chef de l’État reste « droit dans ses bottes » et fixe son propre calendrier.
Ainsi, lors de son entrevue périodique avec les médias, diffusée samedi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président Tebboune, a réaffirmé son engagement à ouvrir un dialogue national fin 2025 ou début 2026, soit l’échéance fixée en octobre dernier.
Un dialogue dans un climat assaini
En effet, interrogé par un journaliste sur le lancement « effectif » de l’engagement présidentiel formulé lors de sa présentation de serment, en septembre dernier, le président de la République a déclaré « Je respecte toujours mes engagements, mais au moment opportun, j’ai annoncé précédemment l’ouverture d’un dialogue national sur l’avenir du pays fin 2025 ou début 2026 », a-t-il précisé.
Le président de la République, enchaînera par la suite en expliquant les motivations de ce calendrier, lequel n’est pas fortuit, mais selon le premier magistrat du pays, obéit à un timing bien précis. « Je pense que d’ici là, nous aurons résolu presque tous les problèmes hérités et comblé toutes les lacunes, ce qui nous permettra de nous consacrer aux questions politiques inclusives », a-t-il expliqué, tout en émettant le vœu que ce dialogue « profite au pays et non aux personnes ».
Une « prise de conscience » soulignée
Dans le même sillage, le président Tebboune, s’est félicité de la « prise de conscience » au sein de la société, notamment la frange universitaire, laquelle selon le chef de l’État, a désormais «la capacité d’analyser les événements”. Il a, dans ce sens, rappelé qu’il s’était engagé, lors de la campagne électorale pour son premier mandat présidentiel, à « passer le flambeau » aux jeunes, un engagement qui se concrétise actuellement en permettant à cette importante frange de la société de renforcer sa présence au sein des assemblées élues locales et nationales.
Cet engagement, souligne l’actuel locataire du Palais d’El-Mouradia, a pour principal objectif de « créer une nouvelle élite politique et économique, en misant sur les jeunes entrepreneurs », a-t-il insisté, tout en mettant en exergue la mise en branle d’un « projet visant à rassembler tous les experts algériens au sein d’une structure qui constituera une force de proposition, une démarche qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de la cohésion nationale », a-t-il noté.