Diplomatie : Le “jour le plus long” pour l’Algérie

Estimated read time 4 min read

Par RAMDANE BOURAHLA

En ce mardi 20 février 2024, l’Algérie est sur tous les fronts pour tenter de stopper la folie meurtière de l’entité sioniste dans les territoires occupés.

En effet, notre pays est viscéralement attaché à “la mère” des causes nobles et justes, à savoir la question Palestinienne et compte se battre pour elle, quitte à s’attirer les foudres des États Unis, qui voient d’un mauvais œil cette “acharnement” contre son éternel protégé, Israël.

Un projet de résolution à New-York…

Tout d’abord, c’est ce mardi matin que le projet de résolution algérienne visant à imposer un cessez-le-feu “immédiat” dans les territoires occupés sera examiné par les membres du Conseil de sécurité à l’ONU.

Même si les États-Unis, ont déjà annoncé qu’ils s’y opposerons en y apposeant leur fameux “véto de la honte”, il n’en demeure pas moins que l’Algérie à travers son projet de résolution, est arrivé à bousculer l’ordre établi au sein de ce Conseil et tenter de le réformer de l’intérieur.

L’UA mobilisée pour “LA” cause

D’ailleurs et lors la 37e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), qui s’est récemment déroulée dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, a mobilisé et sensibilisé les membres de l’UA, au sujet de la cause Palestienne et la réforme du Conseil de sécurité.

L’Algérie contribuer avec sincérité et loyauté aux efforts collectifs visant à mobiliser davantage de soutien international à la position africaine commune et à œuvrer, en étroite coordination avec nos frères, pour réaliser une avancée tangible dans le cadre du processus de négociation sous l’égide de notre organisation onusienne», a-t-il plaider.

…Et un plaidoyer à La Haye, le même jour !

Ceci d’une part. De l’autre et durant la même journée, l’Algérie prendra part aux audiences publiques à la Cour internationale de justice (CIJ), consacrées aux plaidoyers liés à la demande d’un avis consultatif au sujet du génocide en cours dans les territoires occupés et plus particulièrement à Ghaza.

En effet et selon le communiqué de l’ambassade d’Algérie à La Haye, l’Algérie participera avec « un groupe de juristes mis en place sur instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et sous la supervision du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf », afin de faire pression sur l’état hébreu et le contraindre à stopper ses exactions contre les populations civiles.

La même source précise que l’Algérie a, déjà, présenté un réquisitoire et formulé des observations sur les exposés écrits d’autres pays conformément aux différentes mesures annoncées par la CIJ dans ce sens.

La “crème” du barreau national aux avant-postes

Pour la circonstance, les “ténors” du barreau algérien, à l’instar du Professeur en droit international et membre de la Commission du droit international à l’ONU, Ahmed Laraba, ainsi que l’experte dans les questions des droits de l’homme et vice-présidente de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), Mme Maya Sahli Fadel, se sont mobilisés pour présenter un plaidoyer des plus magistrales.

Pour rappel, la CIJ, a entamé hier lundi, les audiences publiques consacrées à la demande d’avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des crimes et massacres de l’entité sioniste en Palestine occupée y compris à Al-Qods.

En conclusion, la diplomatie algérienne aura, et indépendamment des décisions qui seront prises aussi bien à New-York ou à La Haye, marqué de son empreinte le long chemin et combat du peuple palestinien vers sa liberté. Avec force, abnégation et ténacité, l’Algérie en ce mardi 20 février 2024, a écrit à l’encre indélébile, son engagement inaliénable vis-à-vis de la Palestine et contre l’entité sioniste.

R.B

You May Also Like

More From Author

+ There are no comments

Add yours