Le projet de polyclinique, initialement dénommé clinique « mère-enfant » de Draâ El-Mizan, au sud de Tizi- Ouzou, à l’arrêt depuis 2014, est relancé. Ainsi et après plusieurs requêtes de la coordination des comités de villages et des responsables locaux, cette structure dont les travaux ont atteint un taux d’avancement d’environ 30% est confiée de nouveau à une entreprise pour achever les deux blocs laissés à l’abandon depuis douze ans
L’entreprise installée
En effet, la relance de cette polyclinique est devenue une urgence d’autant plus que 1080 logements AADL ainsi que plus de 130 logements LPP sont implantés dans le même périmètre. » Finalement, nos appels et nos vidéos ont eu l’écho favorable. Mais, jusqu’à présent, nous ne savons pas si elle garde le même intitulé ou elle a changé de dénomination. Car, au début, c’était une clinique mère-enfant. Pour le moment, on parle de polyclinique « , se demande un membre de la coordination des comités de villages. L’APW de Tizi- Ouzou a été pour beaucoup dans la relance de ce projet. D’ailleurs, cette reprise a été annoncée par un membre de l’assemblée de wilaya en l’occurrence M. Amirouche Kamour.
Avec les nouveaux projets de logements qui dépassent les trois mille cinq cents unités toutes formule confondue, ce chef-lieu de commune et de l’une des daïras la plus importante de la wilaya a besoin du renforcement de ses structures sanitaires. Il est vrai que cette ville dispose d’un hôpital de 240 lits.
Un centre d’hémodialyse; l’autre nécessité
Cependant, les structures de santé de proximité se limitent à une seule polyclinique mise en service à la fin des années 70. » Nous demandons toujours la réalisation d’un centre d’hémodialyse en lieu et place du site de l’hôpital civil démoli en vue de récupérer la partie du pavillon des urgences de l’hôpital Krim Belkacem occupé par le service d’hémodialyse. En 2021, l’ex directeur M . Lounes Bounous avait ficelé un dossier à ce sujet. Depuis, aucune nouvelle concernant cette proposition « , a ajouté le même interlocuteur. Et de poursuivre : » En vue de désengorger la polyclinique du centre-ville, il nous faut au moins trois autres structures sanitaires dans les quartiers les plus peuplés tel que le pôle urbain premier novembre 1954 où sont implantés plus de 2000 logements « .
Cela étant, le secteur de la santé reste insuffisant pour une population de la commune qui s’élève à plus de 50000 habitants et pour une daïra dans le nombre dépasse aisément les 120 000 âmes sans compter les patients qui viennent des communes limitrophes des wilayas de Bouira (Aomar, Kadiria, Djebahia) et de Boumerdès telle Chabet El Ameur.
A.O
