L’Algérie est la cible privilégiée de réseaux spécialisés dans le trafic de drogue et autres produits psychotropes.
D’ailleurs, la Directrice de prévention à l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), Mme Farida Dib, a récemment tiré la sonnette d’alarme contre ce fléau, estimant que notre pays est « ciblé » par les narcotrafiquants, notamment aux frontières ouest et sud du pays.
Une « guerre non déclarée »
Ainsi, ce dimanche, 23 mars 2025, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a indiqué lors d’un Conseil des ministres que l’Algérie est confrontée à « une guerre non déclarée », dont l’arme est la drogue sous toutes ses formes, la ciblant depuis ses frontières ouest et sud du pays.
En effet et selon le communiqué de la Présidence de la République, le chef de l’État, a souligné que cette guerre est menée par des « forces du mal » et a pour objectif d’affaiblir des générations de jeunes et briser le système de valeurs sociales algérien, que notre pays peine à préserver.
Drogues: Une « approche globale » préconisée
Dans le but de mener à bien cette lutte sans relâche et sans merci contre ce fléau ravageur, le président Tebboune, a ordonné selon la même source, l’intensification de l’étude et de la discussion de la stratégie nationale et du projet de loi sur la prévention des stupéfiants et des substances psychotropes, car le projet de loi et la stratégie nationale de prévention sont considérés comme une question de sécurité nationale.
En outre, M. Tebboune, a appelé à une « approche globale » pour lutter contre ce phénomène, en commençant par des « mécanismes sur le terrain », pour le « contenir par la sensibilisation », la surveillance et le traitement, et en terminant par la dissuasion et l’imposition de peines maximales aux trafiquants et aux consommateurs de drogues, en particulier de drogues dures, pour protéger notre jeunesse de cet étrange fléau.
Par ailleurs, la lutte contre le trafic de drogue et la toxicomanie se fait sur tous les fronts et se décline sous plusieurs axes. Ainsi, en sus des opérations des services de sécurité, une loi a été adoptée en 2023, pour renforcer l’aspect juridique et offrir aux magistrats des outils efficaces pour mettre hors d’état de nuire les trafiquants de drogue.
En effet, l’adoption cette loi, « colmate » certaines brèches qui existaient dans l’ancienne, notamment le classement et la qualification de certaines substances comme illicites et interdites de commercialisation.
