Énergie nucléaire civil : L’Algérie s’allie à la Russie

L’Algérie semble déterminé à se lancer dans l’étape supérieure du recours à l’énergie nucléaire civil. Ainsi et dans un communiqué publié récemment, le ministère de l’Energie et des Mines, a indiqué que le premier responsable du secteur, M. Mohamed Arkab, a reçu une délégation de la compagnie publique Russe « Rosatom », spécialisé dans l’énergie nucléaire civile. Cette délégation conduite par M. Boris Arsee, directeur des affaires internationales de Rosatom, s’est entretenue avec M. Arkab au sujet des opportunités de développement de l’énergie nucléaire en Algérie, ainsi que sur les « questions liées au développement de la coopération dans le domaine de l’utilisation de la technologie nucléaire en médecine, de l’imagerie diagnostique et de la production de radio-isotopes en Algérie », est-il mentionné dans ledit communiqué. En outre, le département de Mohamed Arkab, précise que cette réunion a été l’occasion de se pencher sur l’état des relations de coopération entre le Commissariat à l’Energie Atomique (COMENA) et la société Rosatom dans le domaine de l’énergie nucléaire, et ses utilisations énergétiques et non-énergétiques à des fins pacifiques ainsi que sur les perspectives de leur développement. Actuellement, l’Algérie dispose de deux réacteurs nucléaires : Le premier est entré en fonction en 1989 et ne produit qu’un mégawatt à des fins de recherches, quant au second réacteur, entré en service en 1993 est d’une puissance de 15 MW, et sert également en priorité à la recherche et à la production de produits pharmaceutiques. Les deux installations ont été construites avec le soutien technique de l’Argentine pour le premier et de la Chine pour le second. C’est l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui a la charge de contrôler régulièrement ces installations, en accord avec le Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) ratifié dès 1994 par l’Algérie. La volonté de renforcer la place du nucléaire civil n’est pas un secret. En février 2018, Alger a signé le Protocole additionnel au TNP.

R.B

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