Entreprises publiques : L'Etat passe à l'action contre les responsables réfractaires

Entreprises publiques : L’Etat passe à l’action contre les responsables réfractaires

Par RAMDANE BOURAHLA

Après avoir diagnostiqué le « cancer » lequel ronge les entreprises publiques au mois de septembre dernier, en affirmant qu’il s’agit rien de moins qu’un problème de gestion et de compétence, le ministre de l’industrie et la Promotion de l’industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a affirmé dans la soirée de de mardi 6 février, que cette année sera celle de « rendre des comptes » pour les responsables de ces entreprises.

En effet et marge de sa tournée d’inspection effectuée à travers certaines entreprises du secteur public et privé implantées dans la wilaya de Djelfa, M. Aoun, a prévenu l’ensemble des responsables des entreprises publiques, dont l’ENIEM et les cimenteries de la GICA, que désormais, ils vont s’exposer à des sanctions administratives s’ils persistent dans le leur mode de gestion des plus hasardeux.

« Après avoir diagnostiqué les problèmes, nous sommes résolus à l’action et demander des comptes aux responsables des entreprises publiques, car l’Etat a mis tous les moyens financiers à leur disposition pour redresser la barre », a-t-il soutenu.

Dans la même ordre d’idée, M.Aoun, persiste et signe, en affirmant que les crises chroniques qui affectent le entreprises du secteur public, ne sont nullement liées à un problème financier, mais plutôt à une gestion hasardeuse.

« Les  sociétés publiques n’ont pas de soucis d’argent, ou de quelconques de problèmes financiers. Cependant et je le dis devant vous, elles connaissent un  problème de mauvaise gestion » , a-t-il déclaré, tout en assurant à ce propos que son département, a entrepris plusieurs démarches pour remédier à ce problème.

Ainsi, pour le ministre Aoun, qui avait déjà  secoué le cocotier » au niveau de Saïdal, l’Etat dégage des sommes faramineuses pour soutenir les entreprises publiques, mais selon lui, ces dernières, ont à leur tête de  « mauvais gestionnaires » qui dilapident l’argent public, sans tenir compte des conditions de rentabilité.

R.B

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