Quelques mois avant le début de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, le sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Vladimir Petkovic, prend deux décisions radicales.
Depuis plus de 550 jours à la tête des Verts, Vladimir Petkovic semblait avoir trouvé une certaine stabilité. Pourtant, les récents matchs de l’équipe nationale ont ravivé les doutes.
Ainsi, si les résultats restent acceptables sur le plan comptable, le contenu inquiète à l’approche d’une Coupe d’Afrique des Nations capitale au Maroc.
La dernière trêve internationale, conclue par une victoire poussive contre le Botswana à Tizi Ouzou et un nul insipide face à la Guinée à Casablanca, a mis en lumière les faiblesses structurelles d’un collectif qui peine à convaincre. L’Algérie affiche des statistiques correctes, mais la qualité du jeu proposé, jugée « médiocre » par de nombreux observateurs, laisse entrevoir un risque de faux pas retentissant en décembre.
Le « syndrome Belmadi » gravé dans les esprits
En effet, après deux CAN consécutives soldées par des éliminations prématurées dès le premier tour, l’Algérie n’a plus de marge. Les échecs sous Djamel Belmadi ont marqué durablement les esprits et nourri une frustration profonde chez les supporters comme chez les anciens joueurs. Désormais, les Fennecs abordent la compétition marocaine avec une pression inédite : il n’est plus question de se chercher des excuses ou de se cacher derrière les aléas d’un tournoi relevé.
La CAN 2025 doit impérativement symboliser la renaissance d’une équipe qui, depuis son sacre de 2019, n’a cessé de régresser sur la scène africaine. Les enjeux dépassent largement le terrain : crédibilité du projet, confiance des supporters et avenir même de Petkovic sont intimement liés à la performance de décembre. Dans ce contexte, tout faux pas pourrait être fatal.
Petkovic prêt à trancher dans le vif
Face aux critiques nourries après le stage de septembre, Vladimir Petkovic semble décidé à rompre avec certaines habitudes qui plombent l’efficacité de son équipe. Selon plusieurs sources concordantes, le sélectionneur aurait pris la décision de bousculer la hiérarchie et d’écarter temporairement deux cadres en perte de vitesse : Ramiz Zerrouki et Saïd Benrahma.
Jugés trop irréguliers et incapables d’apporter une réelle plus-value sous le maillot national, ces deux joueurs paieraient le prix d’une confiance longtemps entretenue malgré des performances décevantes. Si cette orientation se confirme, elle marquerait un tournant majeur : la fin d’une ère où le statut primait sur le rendement. À terme, cela pourrait ouvrir la porte à de nouveaux profils plus « affamés », capables d’insuffler une dynamique différente à un collectif en quête de repères.
