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Étudiants en médecine: Le Cnes appelle à la sagesse et propose…

Après les Doyens des facultés de médecine du pays, c’est au tour du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), d’exhorter les étudiants en médecine de regagner les bancs de la fac à la reprise, prévue le 5 janvier 2025.

Ainsi, le « jusqu’au boutisme » des étudiants en médecine, et ce, en dépit de la satisfaction de l’ensemble de leur plateforme de revendications, notamment l’authentification de leurs diplômes, commence à inquiéter.

Il est que ces étudiants grévistes ne comptent pas rejoint les bancs de l’université, et ce, à quelques jours seulement de la reprise des cours, ce qui fait craindre le spectre d’une année blanche pour les étudiants en médecine.

Gare à l’année blanche !

En effet et dans le but d’éviter ce scénario, le syndicat du Cnes appelle les étudiants grévistes à faire preuve de sagesse et de raison, en regagnant dès le 5 janvier prochain les bancs des amphithéâtres.

Dans son communiqué, le Conseil national des enseignants du supérieur, dit «adhérer à la légitimité de la plupart des revendications des étudiants», a-t-il affirmé d’emblée, avant d’estimer que la poursuite de la grève «aggraverait la situation». Pour ce syndicat, la complexité et même les solutions proposées ne trouveront pas de place pour les mettre en œuvre sur le terrain un «dialogue sain et constructif», est-il souligné.

Une commission paritaire proposée

De ce fait, le document du Cnes, propose la mise sur pied d’une «commission paritaire» composée de représentants du ministère de tutelle, de représentants du ministère de la Santé, de représentants du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, de représentants des étudiants en médecine grévistes et des partenaires sociaux du secteur. «Le rôle de ce comité est de suivre la mise en œuvre des termes de l’accord conclu entre le ministère de tutelle et les étudiants en médecine, en plus de soumettre un rapport périodique sur l’étendue de la mise en œuvre des termes de l’accord», indique le document émanant de ce syndicat.

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Les rédacteurs dudit document, soulignent que le Cnes, a toujours  «considéré la stabilité de l’université algérienne comme un principe non négociable», et que cette stabilité constitue la base de son politique qu’il a toujours adoptée et qu’il s’est efforcé d’incarner en paroles et en actes, soulignant qu’il comprend la légitimité et la légitimité de la plupart des revendications des étudiants en médecine.

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