Est-ce la bout du tunnel pour les étudiants en médecine qui entament leur sixième semaine de grève depuis le 7 octobre dernier?Même si les portes paroles de ce mouvement estudiantin, ne se sont pas encore exprimés sur le sujet, attendant la mise en place d’assemblées générales au niveau des facultés de médecine à travers le pays, le dernier communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique, donne des prémices d’apaisement.
Des revalorisations en vue
En effet, dans une correspondance datant du 20 novembre adressée aux recteurs des universités qui devront informer les doyens des facultés de médecine qui à leur tour prendront langue avec les étudiants informe que dans le cadre de la prise en charge des préoccupations des étudiants en médecine de nouvelles décisions ont été prises en plus de ce qui a été déjà accordé.
Ainsi, et en premier lieu, il est indiqué que la bourse des étudiants sera revalorisée à partir de 2025 d’une part, et que d’autre part, celle-ci sera versée à trois niveaux, 1ère, 2ème et 3ème année, 4ème et 5ème année, puis 6ème et 7 ème année. À rappeler que les étudiants ont réclamé une bourse de 5000 dinars.
Concernant, le stage de l’étudiant, le rédacteur de la missive a signalé que la proposition a été faite faite par écrit au secrétaire général du gouvernement qui instaure une durée de onze mois avec des primés fixées à 500 dinars par jour, 1000 dinars pour les gardes, 2200 dinars si l’étudiant réside à plus de 50 kilomètres de son lieu du stage. En outre, il a été proposé que le ministère de la santé relève le nombre de postes affectés aux médecins, aux pharmaciens et aux dentistes de façon significative en 2025 pour absorber le nombre de demandeurs porteurs des diplômes de ces facultés.
La balle est dans le camp des grévistes
Le ministère rassure et affirme que le nombre d’étudiants qui s’inscriront dans ces filières pour l’année universitaire prochaine sera proportionnel aux places pédagogiques dont disposent ces facultés et leurs annexes qui seront déterminés en collaboration avec les doyens de ces facultés. Pour ainsi réduire le nombre d’inscrits dans ces facultés déjà en surcharge.
La balle est dans le camp des grévistes qui ont rassuré dernièrement dans un communiqué que leur mouvement s’inscrit dans le cadre d’une prise en charge de leur plateforme de revendications qu’ils jugent légitimes en vue d’une meilleure formation au service du patient et qu’ils ne voulaient pas que leur cause soit instrumentalisée à d’autres fins par quiconque tout en faisant pleine confiance au Président de la république soucieux de leur avenir et du secteur de la santé qu’il faudra relever au niveau de ce qui se fait dans le monde en matière de santé publique.

