Par Djamel.K
C’est le grand jour pour plus de 800 000 candidats à l’examen du Brevet d’enseignement moyen (BEM).
Ainsi et selon les chiffres du ministère de l’éducation nationale, ce ne sont pas moins de 818.439 candidats scolarisés et libres inscrits pour la session de juin 2024, qui auront à passer l’examen du passage au cycle secondaire, au niveau des 3 040 centres d’examen répartis à travers le territoire.
En effet, le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, a récemment indiqué que « toutes les mesures » ont été été prises pour assurer le « bon déroulement » de cet examen, notamment « la mise en place d’un dispositif de contrôle à plusieurs niveaux pour assurer le plus haut degré de rigueur ».
En outre, le ministre Belabed, a souligné que les sujets d’examen ont été préparés “de manière à les rendre accessibles aux élèves qui poursuivent régulièrement leurs études jusqu’à la fin du troisième semestre de l’année scolaire”.
Triche: Des mesures « coercitives et sévères »
S’agissant des mesures anti-triches, il y’a lieu de signaler que les autorités judiciaires, en étroite collaboration avec les différents services de sécurité, ont entamé depuis une quinzaine de jours, une vaste campagne de sensibilisation à ce propos.
En effet, les différents procureurs généraux à travers le pays, ont animé des conférences et autres journées de sensibilisation autour de ce phénomène, insistant sur les conséquences inhérentes à toute tentative avérée de triche lors des examens de fin d’année.
À cet effet, les différents intervenants, ont souligné le fait que les pouvoirs publics, ont adopté une « politique coercitive et sévère », afin de lutter contre la triche à ces examens et en garantir la régularité, et ce, grâce à la conjugaison des efforts de tous les secteurs, à commencer par le ministère de l’Education nationale jusqu’à celui de la Justice, en passant par les institutions sécuritaires dont la Gendarmerie et la Sûreté nationales.
D’ailleurs, le législateur, via la loi 06-20 du 24 avril 2020 du code pénal, a rajouté un chapitre entier dédié à l’atteinte à la régularité des examens et concours, en sus des articles 253 bis 06 à 253 bis 12, afin de s’adapter à l’évolution de la criminalité en la matière.
« Les parquets généraux et les parquets de la République restent en constante coordination avec les services de sécurité, qu’il s’agisse de la Gendarmerie ou de la Sûreté nationales, mobilisés tout au long de la période d’examens », a indiqué le Procureur général près de la cour de Bouira, lors d’une journée de sensibilisation organisée récemment.
9167 candidats attendus à Ghardaïa
Par ailleurs et au niveau de la wilaya de Ghardaïa, ce ne sont pas moins de 9167 candidats, dont 3621 filles, répartis sur 35 centres d’examens qui sont attendus ce lundi matin.
Ces chiffres, s’ajoutent aux 1484 personnes prévues pour l’encadrement et la surveillance, il y aura un observateur par centre d’examen.
Pour ce qui est de la correction se fera à Ghardaïa, au Lycée de Sidi Abbaz par 480 correcteurs désignés pour cette tâche. Selon les responsables de l’académie de la wilaya de Ghardaïa, « tous les moyens pédagogiques, techniques et logistiques ont été mobilisés pour la circonstance ».
En effet, ce ne sont pas moins de 17 centres qui sont mobilisés pour assurer la restauration des surveillants, des encadreurs, des éléments des services de sécurité et ceux de la protection civile.
En matière de transport , toute une logistique et mobilisée, à savoir 15 bus pour assurer des navettes pour le transport des candidats, 50 autres bus pour assurer le transport des 1084 surveillants et encadreurs et 35 véhicules spécialement mobilisés pour le transport des sujets d’examen et des feuillets de réponse des candidats de et vers la cellule des examens au siège de la direction de l’éducation de la wilaya de Ghardaïa.
D.K