Le président Tebboune, semble insatisfait de la politique d’exportation initiée par le gouvernement. C’est du moins ce qui ressort du communiqué de la Présidence de la République, à l’issue du Conseil des ministres, lequel s’est tenu ce dimanche 2 juin 2024.
Ainsi et d’après le document du Palais d’El-Mouradia, le chef de l’Etat, a exprimé son insatisfaction vis-à-vis de l’exportation de certains produits, lesquels n’ont pas été spécifiés.
Une nouvelle stratégie prônée
En effet et dans le but d’y remédier et relancer la dynamique des exportations hors-hydrocarbures, le président Tebboune, a ordonné, indique le communiqué de la Présidence, l’élaboration d’une stratégie intégrée qui inclut toutes les étapes d’exportation des produits nationaux, surtout avec le nombre croissant d’entreprises en activité dans ce créneau.
Il a également instruit le gouvernement de préparer une nouvelle étude « scientifique et économique » sur la faisabilité et l’efficacité de l’exportation de certains produits à l’étranger.
En outre, souligne la même source, le président Tebboune, a chargé le ministre du Commerce et la Promotion des exportations, à élaborer une nouvelle stratégie, visant à « booster » les exportations hors-hydrocarbures, le tout en intégrant une « vision globale », afin de dessiner les contours d’une nouvelle stratégie de gestion portuaire, laquelle sera présentée au Conseil des ministres dans les plus brefs délais.
En finir avec les « méthodes révolues »
Par ailleurs, le premier magistrat du pays, a insisté sur le respect des dates et délais de déchargement des navires pour renforcer les capacités et les systèmes de surveillance afin de permettre la libération des espaces portuaires périphériques.
À cet effet, le président Tebboune, a ordonné au gouvernement d’ouvrir davantage d’espace aux entreprises émergentes et startups activant dans le secteur des exportations, afin qu’elles puissent bénéficier des projets publics et de lutter contre les « méthodes révolues » qui découragent les jeunes entrepreneurs.
Pour rappel, le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), Tarek Boulmerka, a récemment dénoncé des « entraves » au niveau des entreprises portuaires du pays, tout en appelant le président de la République, à « libérer » les jeunes entreprises activant dans ce créneau, du carcan bureaucratique dans lequel est enfermé le secteur des exportations en Algérie.
R.B

