En marge d’une journée d’étude dédiée à la profession de commerçant, le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations et la Compagnie algérienne de garantie des exportations (CAGEX) ont scellé un partenariat stratégique.
Ainsi, cette initiative illustre la volonté des autorités publiques de hisser les exportations hors hydrocarbures au rang de levier majeur de croissance économique.
Une convention au service de la dynamique exportatrice
Dans cette optique, une convention de coopération a été signée sous la supervision conjointe du ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations et du ministre des Finances. Ce partenariat avec la CAGEX vise à mieux coordonner les efforts de soutien aux exportateurs, à renforcer la couverture des risques à l’international et à unifier les actions de promotion des exportations hors hydrocarbures, domaine clé de la diversification économique nationale.
Le métier d’exportateur : un rôle stratégique pour l’économie
Prenant la parole lors de cette journée d’étude consacrée au métier d’exportateur, le ministre Kamal Rezig a rappelé l’importance de cette profession. « Être exportateur, c’est bien plus qu’une simple activité commerciale : c’est un véritable pilier du développement économique durable », a-t-il souligné devant un parterre d’opérateurs économiques, de représentants des organisations professionnelles et patronales, ainsi que d’experts universitaires et institutionnels.
Des résultats tangibles porteurs d’espoir
D’ailleurs, les efforts engagés ces dernières années ont permis des avancées notables. Ainsi, le nombre d’exportateurs est passé de 800 en 2020 à 2 400 fin 2024, dont 146 réalisant plus d’un million de dollars à l’export de biens et 80 autres dans le secteur des services. Ces performances traduisent, selon le ministre, la pertinence des réformes et mesures gouvernementales, allant des allègements administratifs aux facilitations douanières et financières.
Les marchés régionaux, un levier de croissance prioritaire
En outre, Kamal Rezig a mis en lumière les opportunités offertes par les marchés africains, arabes et européens, notamment à travers les zones franches. « Notre stratégie vise à élargir les horizons commerciaux et à renforcer notre présence sur tous les continents », a-t-il affirmé. Le soutien aux exportateurs et la levée des obstacles restent des priorités pour inscrire durablement l’Algérie dans le commerce mondial.
Appel à un engagement collectif
Cependant, cette ambition ne pourra se concrétiser qu’à travers une mobilisation collective. Le ministre a ainsi appelé l’ensemble des acteurs — publics, privés et institutionnels — à considérer le commerce extérieur comme une « mission nationale » et non comme une simple activité lucrative. Il a exhorté les opérateurs à s’impliquer activement dans cet effort commun, tirant profit des mesures de soutien étatiques.
Vers une Algérie économique forte et souveraine
Dans cette dynamique, l’augmentation des capacités de production nationale, publique comme privée, est incontournable. La mise à disposition des produits pour l’exportation à des prix compétitifs, dans des conditions de qualité et de délais rigoureusement respectés, permettra de conforter l’image de l’Algérie en tant que partenaire économique fiable sur la scène internationale.
Un cap assumé vers l’indépendance économique
En conclusion, Kamal Rezig a réaffirmé l’ambition de faire de l’Algérie une puissance économique compétitive, capable de s’affranchir de la dépendance aux hydrocarbures. « Continuons ensemble le chemin vers la pleine indépendance économique et ouvrons à notre pays de nouveaux horizons de réussite », a-t-il déclaré, saluant la mobilisation des participants à cette journée et leur engagement en faveur du développement économique national.