Face à la famine orchestrée par Israël en Palestine et plus précisément dans la Bande de Gaza, où la population, notamment des femmes et des enfants meurent littéralement de faim, quatre agences de presse internationales, viennent de monter au créneau.
Ainsi et dans un communiqué publié ce jeudi 24 juillet 2025, l’Agence France-Presse (AFP), Associated Press(AP), Reuters la BBC britannique, ont unanimement dénoncé la situation catastrophique qui prévaut dans les territoires occupés, tout en interpellant la Communauté internationale, afin de mettre fin au blocus humanitaire imposé par Israël.
Les journalistes en « témoins privilégiés»
En effet, ces prestigieux médias internationaux se disent «profondément préoccupés» par la situation de leurs journalistes à Gaza, qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d’eux-mêmes. «Ces journalistes indépendants ont été les yeux et les oreilles du monde sur le terrain à Gaza. Ils font désormais face aux mêmes conditions dramatiques que celles des populations qu’ils couvrent», précisent les auteurs de cette missive. Et d’ajouter «les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie», s’alarment-ils.
Une catastrophe « historique» dénoncée
Par ailleurs, le Sous-Secrétaire général des Nations Unies pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique, Khaled Khiari, a indiqué dans un exposé devant les membres du Conseil qu’«Aujourd’hui, la situation à l’intérieur de la bande de Gaza, en particulier pour les femmes et les enfants, est plus grave qu’à tout autre moment de cette crise ». M. Khiari, a littéralement imploré la Communauté internationale à agir face à cette catastrophe humanitaire qu »il a qualifié d’historique. «J’implore avant tout les parties de mettre fin à cette guerre, de libérer tous les otages et de permettre à la population palestinienne de Gaza de recevoir l’aide humanitaire dont elle a tant besoin. J’exhorte tous les États membres, y compris ceux du Conseil, à prendre toutes les mesures possibles pour y parvenir », rapporte le site officiel de l’ONU.