C’était prévisible et attendu et c’est désormais acté ! Le gouvernement de François Beyrou est tombé ce lundi 8 septembre 2025 à l’issu d’un « vote de confiance » qui lui a été défavorable.
Ainsi et pour la première fois dans les annales de la Ve République française, un gouvernement tombe lors d’un vote de confiance. François Bayrou va désormais devoir remettre la démission de son gouvernement au président de la République, Emmanuel Macron.
Les députés disent « NON» à Bayrou !
En effet, le budget de l’État français, a fini par emporter le gouvernement de Beyrou, qui faut-il le rappeller, avait lui même sollicité ce même vote, afin de faire passer son budget très contesté par l’ensemble de la classe politique française. François Bayrou a obtenu 194 voix pour et 364 voix contre annonce la présidente de l’Assemblée nationale. Les députés n’ont pas accordé leur confiance à la déclaration de politique générale de François Bayrou.
Pour Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise, François Bayrou est « le dernier visage d’une politique illégitime et obstinée, incapable de susciter la moindre adhésion dans le pays ». « Pour vous, le futur n’existe pas, car vous sentez bien que vous appartenez au passé. Impopulaire, minoritaire, détesté, le macronisme ne gouverne plus que par la peur », poursuit-elle.
Marine Le Pen appelle Macron à la démission
Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement National (RN), estime que ce vote de confiance est « un moment de vérité où les responsables sont contraints d’étaler le résultat désastreux de cinq décennies de gestion dispendieuse ». La présidente du groupe Rassemblement national (RN) dit être étonnée que « M. Bayrou ait pu un instant croire qu’[elle] pouvai[t] lier [s]a décision de voter ou non la confiance à [s]on intérêt personnel ». Marine Le Pen renvoie, par ailleurs, dos à dos, les dirigeants « de droite comme de gauche », qu’elle juge « coupables » : « Vous ne pouvez pas pleurer devant les caméras les conséquences des méfaits que vous avez vous-même commis. ».
La présidente du groupe RN évoque également la question d’une potentielle démission du président, mais dit ne s’attendre « à rien sur ce point ». « N’est pas le général de Gaulle qui veut », affirme-t-elle, disant cependant respecter « les institutions » et ne pas appeler à la destitution du président.
