Le Front El Moustakbal ( FM), troisième « force politique » du pays, lors des dernières élections législatives de 2021, fait face à un » mouvement de redressement », visant à destituter son actuel président, Abdelaziz Belaïd.
En effet, de nombreuses voix commencent à s’élever pour demander le » départ » de l’actuel président de cette formation politique, qui est accusé par ses opposants de » mauvaise gestion » des affaires du parti.
La « fronde » fait tâche d’huile
Ainsi et ce mercredi 3 janvier 2024, on a enregistré une véritable déferlante de communiqués émanent de structures locales ou bien de parlementaires issus de cette formation politique ( documents ci-joint), exigeants la « destitution immédiate » de Abdelaziz Belaïd.
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Pêle-mêle, on citera les structures des wilayas de Mascara, Tindouf, M’Sila, Bordj Bou-Arreridj, Relizane, Tlemcen et Oran, ainsi que des élus à l’APN, à l’instar de Sediki Sofiane, Benada Djaafer, Kamel Belakhder, Khelifa Bensalman, etc. Ce dernier, a publié aujourd’hui une déclaration dans laquelle il évoque des « agissements irresponsables émanant de la direction du parti ».
La direction du parti dénonce et minimise
Pour sa part, la direction du parti nie en bloc un quelques mouvement de redressement et évoque plutôt des » éléments perturbateurs » qui voudraient selon les termes employés dans un communiqué publié le 31 décembre dernier, » parasiter » les travaux du troisième Congrès du parti, prévus les 11,12 et 13 du mois en cours.
D’ailleurs, dans le même communiqué daté du 31 décembre 2023, la direction du FM a dénoncé l’« intrusion » au siège national du parti, le 30 décembre dernier, d’ « groupe d’individus », dont « la majorité n’ont aucun lien avec le parti », avec les « actes violents » qui s’en sont suivis.
Quoiqu’il en soit, le 3e Congrès de cette formation politique, si toutefois il serait maintenu, promet des » belles » empoignades entre les partisane et opposants de M. Belaïd Abdelaziz.
R.B
