La future loi minière devra » être enrichi » et son élaboration fera l’objet d’une » implication accrue » des spécialistes et opérateurs économiques nationaux, a ainsi insisté le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, lors de l’examen du projet de loi en Conseil des ministres, tenu ce dimanche 27 novembre.
En effet, le président Tebboune et dans le but d’en faire une loi » irréprochable », a instruit les services concernés de » décaler » son passage devant les deux chambres du parlement, et ce, pour objectif final de l’enrichir et d’impliquer davantage les spécialistes et les experts.
Ainsi et selon la communiqué de la Présidence, le gouvernement aura pour mission d’apporter les modifications nécessaires, pour l’implication » accrue et » prioritaire » des opérateurs économiques nationaux dans le secteur minier. Le président Tebboune, a outre, fait remarquer que le pays connaît un dynamisme du tissu industriel et qu’il est capable d’exploiter cette richesse et d’en accroître les rendements dans le cadre du développement national.
Il y’a lieu de noter que la première mouture de la future loi minière et laquelle devait être soumise au élus du peuple d’ici la fin de l’année en cours, prévoyait un accès libre au secteur des mines, sans entraves, une équité de traitement pour les investisseurs entre étrangers et nationaux, publics ou privés.
En outre, sa première lecture, permettait
un accès transparent, basé sur des règles universelles, comprises par les professionnels des mines du monde entier, donnant la garantie pour ceux qui investissent en exploration en cas de découverte de passer à l’exploitation.
R.B