Deux importants contrats ont été signés ce samedi 24 juin, entre l’Entreprise nationale de fer et de l’acier (Feraal) et le consortium chinois CMH, indique un communiqué du ministère de l’Énergie et des Mines.
En effet, ces deux accords portent essentiellement sur l’exploitation et la transformation du gisement de fer de Gara Djebilat. Ainsi, le premier accord concert l’exploitation de la mine de Gara Djebilet à Tindouf, quant au second, il est relatif à la transformation des minerais de fer de la mine de Gara Djebilet en matériaux semi-finis (dalles), dans la wilaya de Béchar. Selon le document du département de Mohamed Arkab, L’accord a été paraphé par le PDG de Feraal, Ahmed Benabbes, et le président de « CMH », Zhou Zhipeng, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence du PDG du groupe public Manadjim El Djazair « Manal », Mohamed Sakhr Harami, de la Directrice générale des mines au ministère de l’Energie et des Mines, Nadjiba Bourenane et le wali de Tindouf. « Le projet de valorisation de la mine Gara-Djebilet permettra dans ses premières phases d’assurer la matière première pour toute l’industrie sidérurgique en Algérie qui nécessite des quantités considérables », souligné M. Harami. Toujours selon ce dernier, l’Algérie avait importé l’année dernière 1,2 milliards de dollars de matières premières en fer, rappelant que les investissements en la matière qui seront parachevés à l’horizon 2025 permettront d’assurer 2 milliards de dollars de matière première. S’agissant des postes d’emploi que va générer ce projet, M. Harami a assuré qu’il va créer plus de 3000 emploi directs. Pour rappel, lors du dernier conseil des ministres, la société Feraal, a été félicitée par les autorités pour son savoir faire dans le domaine. Actuellement, la production de Gara Djebilet, est estimée à 3.5 millions de tonnes par an, mais ce chiffre est amené à atteindre graduellement les 15 et millions de tonnes par an, à partir de 2026, date de l’entrée effective de la production. Certaines estimations, prévoient même une production qui pourrait atteindre les 50 millions de tonnes de fer à l’horizon 2040.
R.B