La Chine et ses entreprises, notamment celles activant dans le domaine de l’énergie et des mines, ont mis le cap sur l’Algérie.
Ainsi, depuis une dizaine de jours et particulièrement depuis la rencontre du ministre des hydrocarbures et des mines, Mohamed Arkab avec l’ambassadeur de Chine en Algérie, les entreprises chinoises affluent en masse pour montrer leur vif intérêt à l’investissement en Algérie.
La Chine à l’assaut du marché algérien
En effet, entre la Sinopec dans le pétrole, Jereh Oil & Gas dans le gaz et Kibing Group dans le solaire, les entreprises chinoises comptent investir en masse dans ce secteur stratégique. Ce mardi 30 septembre 2025, une autre entreprise chinoise s’est manifestée pour investir dans le méga projet de fer de Gara Djebilet, dans la wilaya de Tindouf. Il s’agit de la China Petroleum Technology & Development Corporation (CPTDC).
Les représentants de cette dernière, ont été reçus par PDG du groupe SONAREM, M. Belkacem Soltani, indique un communiqué de la Sonarem. Cette rencontre a pour objectif d’examiner les perspectives de partenariat dans l’exploitation et la valorisation des ressources minérales.
Gara Djebilet au centre des convoitises
Selon la même source, une attention particulière a été accordée au potentiel de contribution de la société chinoise au développement de la mine de Gara Djebilet. La délégation a présenté ses expériences réussies dans divers pays, notamment dans le traitement des matériaux miniers et la réduction de la teneur en phosphore du minerai de fer oolithique, un enjeu clé pour sa commercialisation sur le marché international et pour l’industrie sidérurgique.
L’apport du numérique pour le secteur minier
Ainsi, les représentants de CPTDC ont exposé des solutions numériques innovantes destinées à optimiser la gestion et la performance du secteur minier. Ces outils constituent une opportunité pour SONAREM de se doter d’outils modernes répondant aux standards internationaux.
Vers un protocole d’accord
Les deux parties ont convenu d’organiser prochainement des réunions par visioconférence entre experts des deux institutions. Ces échanges porteront sur des aspects scientifiques et techniques liés notamment à la réduction du phosphore dans le minerai de fer de Ghar Djebilet. Un protocole d’accord officiel sera signé dans les semaines à venir, en présence du PDG de la société mère, marquant ainsi une étape décisive dans la consolidation du partenariat.
Par ailleurs, les discussions ont porté sur de nouveaux projets stratégiques liés à l’exploitation de ressources telles que le fer, le phosphate, l’or, le zinc, le plomb et d’autres métaux non ferreux. L’intégration des technologies de pointe dans le secteur minier a également été au cœur des échanges, soulignant la volonté commune de moderniser et de rendre plus compétitive la filière.