Devant l’ampleur du génocide et l’extermination programmés de la population gazaouis par l’entité sioniste, l’Orgnisation des Nations Unies (ONU), lance un énième appel au cessez-le-feu « immédiat ». Un appel, qui comme ses prédécesseurs, restera lettre morte.
En effet, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme a appelé dans la nuit du 23 au 24 octobre, à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » à Gaza, appelant les dirigeants à faire des « choix courageux ».
Ainsi, pour l’ONU les dirigeants, notamment Occidentaux, devaient mettre leurs calculs politiques en veilleuse, pour se pencher sérieusement sur la situation chaotique dans les territoires occupés.
« La première étape doit être un cessez-le-feu humanitaire immédiat, sauvant la vie des civils grâce à l’acheminement d’une aide humanitaire rapide et efficace, à Gaza », a affirmé Volker Türk dans un communiqué.
« L’humanité doit primer », a-t-il insisté, soulignant que « beaucoup trop de civils, dont de nombreux enfants, ont déjà perdu la vie – dans les deux camps ».
Des aides « insignifiantes » arrivent au compte goutte
Dans la bande de Gaza, un petit territoire pauvre où s’entassent 2,4 millions de Palestiniens, l’aide internationale a commencé à arriver au compte-gouttes depuis samedi via l’Égypte, en quantité très insuffisante selon l’ONU.
Ainsi, la vie de 3 100 patients souffrant d’insuffisance rénale, dont 38 enfants, est en danger en raison du manque de carburant dans les hôpitaux, a déclaré, dimanche, le ministère de la Santé de Gaza.
Le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qudra, a appelé à la fourniture de carburant aux hôpitaux et aux ambulances.
Il a indiqué que le personnel soignant a également constaté l’utilisation d' »armes non conventionnelles » qui provoquent de graves brûlures sur les corps des personnes décédées ou blessées.
« Si davantage d’aide pour les habitants de Gaza, y compris du carburant, des médicaments, de la nourriture et de l’eau, n’arrive pas dans les jours ou même les heures à venir, beaucoup plus de personnes à Gaza vont mourir, de faim, de soif et de manque de soins médicaux », a prévenu M. Türk, se disant « profondément préoccupé » pour la survie des habitants de Gaza, y compris de « nombreux membres » de son personnel et d’autres employés de l’ONU.
R.B