Gaza risque d’être « rayée de la carte » selon l’ONU 

La bande de Gaza, risque d’être « rayée de la carte » dans les prochains jours ou semaines, estime l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). 

En effet, dans un document publié ce vendredi 13 octobre, cette agence onusienne, tire la sonnette d’alarme, en affirmant que ce terroir à peine plus grand que la wilaya de Mascara, risque un « effondrement total ». 

Une situation « apocalyptique » 

Ainsi, le Commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a réitéré l’appel de l’ONU à la protection des civils dans l’enclave palestinienne, tout en décrivant une situation « apocalyptique » et un « massacre à huis clos » des populations. 

« L’ampleur et la rapidité de la crise humanitaire en cours font froid dans le dos. Gaza est en train de devenir un véritable enfer et est au bord de l’effondrement », a déclaré dans un communiqué M. Lazzarini. 

Cette instance onusienne, a également exprimé sa profonde inquiétude pour tous ceux qui se trouvent dans la bande de Gaza à la suite de l’ordre donné par l’entité sioniste à l’ensemble de la population de quitter le nord de l’enclave, pendant que les frappes aériennes se poursuivent et que la crise humanitaire s’aggrave.

« Alors que Gaza reste sous le feu des bombardements et qu’Israël resserre son emprise sur cette bande surpeuplée, c’est à l’ONU et aux humanitaires qu’il incombe de protéger les civils », a ajouté le chef de l’UNRWA. 

Il demande « instamment » à toutes les parties et à ceux qui ont une influence sur elles de mettre fin à cette tragédie.

Désastre humanitaire !

De son côté, le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a appelé, vendredi, en faveur de l’annulation de cette mesure, « afin d’éviter une situation catastrophique ». 

Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH), cet ordre affecte plus d’un million de Palestiniens, y compris des enfants, des personnes âgées et des malades, les obligeant à se déplacer avec peu ou pas de moyens de transport et avec peu de garanties pour leur sécurité, au milieu des hostilités qui se poursuivent. 

« Le droit international humanitaire accorde une protection spéciale aux personnes et aux biens spécifiquement protégés, y compris le personnel médical, les unités médicales, le transport médical, le personnel et les biens de secours humanitaire », a affirmé Ravina Shamdasani, porte-parole du HCDH, relevant que « les parties au conflit doivent les respecter et les protéger en toutes circonstances ».

Les services du Haut-Commissaire Volker Türk indiquent suivre, « avec une horreur grandissante, la situation désespérée des civils à Gaza ».

R.B

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