Après des ambassadeurs français basés dans les pays du Moyen Orient, voici des officiels américains qui s’insurgent à leur tour de la position ultra pro-sioniste, adopté par l’administration de Joe Biden.
En effet, ce mardi 14 novembre, plus de 400 employés et cadres d’une quarantaine d’administration américaine, ont adressé une correspondance au président US, dans laquelle ils expriment leur mécontentement quant au soutien » inconditionnel » et « sans bornes » de Joe Biden aux exactions et crimes contre l’humanité perpétrés par l’entité sioniste à Ghaza.
» Les Américains ne veulent pas d’une autre guerre! »
Ainsi, c’est le quotidien The New York Times, qui a rapporté le contenu de cette lettre, laquelle a été signée par des responsables politiques et des membres du personnel du Département d’État, de la Maison Blanche, du Conseil de sécurité nationale et du ministère de la Justice.
« Nous appelons le président Biden à exiger de toute urgence un cessez-le-feu, et appeler à la désescalade du conflit actuel en obtenant la libération immédiate des otages israéliens et des Palestiniens arbitrairement détenus, le rétablissement des approvisionnements en eau, en carburant, en électricité et des autres services de base, et l’acheminement des aides humanitaires adéquates vers la bande de Gaza », rapporte la même source.
Le New-York Times, indique également que les requérants, ont souligné le fait que « les Américains ne veulent pas que l’armée américaine soit entraînée dans une autre guerre coûteuse et insensée au Moyen-Orient », a ajouté la même source.
Le réponse cynique du Département d’État
Ce mécontentement fera-t-il changer de cap à l’administration américaine ? Absolument pas. En effet, le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a répondu à cette » mutinerie » administrative, de la plus sarcastique des manières.
« Nous encourageons gens à donner leur avis. Nous les invitons à s’exprimer s’ils ne sont pas d’accord. Cependant, cela signifie pas que nous allons modifier notre politique en fonction de leurs désaccords ». En d’autres termes, on entend, mais on n’écoute pas.
Contrairement à la France, où le président Macron, a dévie de la polémique française traditionnelle » mesurées » et » équilibrée » concernant le conflit Israëlo-palestinien, l’administration de Joe Biden, n’innove en rien et elle est dans la continuité de l’ensemble des président USA, à savoir une solidarité avec l’entité sioniste.
R.B