Par R.B/AGENCES
Dans un long communiqué publié ce lundi 19 février, l’Organisation non-gouvernementale(ONG), Amnesty International (AI), a exhorté l’entité sioniste à cesser d’occuper violemment Ghaza et la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, comme il le fait depuis 1967.
En effet, Amnesty International profite du début des audiences publiques à la Cour internationale de justice (CIJ) sur les conséquences juridiques de l’occupation prolongée par Israël, lesquels se déroule actuellement et jusqu’au 26 du mois en cours, pour plaider en faveur de l’arrêt immédiat du massacre en cours dans les territoires occupés, mais aussi et surtout, pour dénoncer le génocide en cours à Ghaza et Rafah.
Une impunité marquée du sceau de l’ignominie
Ainsi, dans son document fleuve, la présidente de cette ONG, Mme Agnès Callamard, a indiqué que ces exactions ont « jeté une lumière crue sur les conséquences catastrophiques qui découlent du fait qu’Israël peut continuer à perpétrer des crimes de droit international en toute impunité », dans les territoires occupés en Palestine.
Plus loin, Mme Callamard, interpelle et prend à témoin la Communauté internationale sur la « nécessité » que « le monde entier reconnaisse que la fin de l’occupation illégale par Israël est une condition indispensable à l’arrêt des violations récurrentes des droits humains » en Palestine occupée.
La complicité des États dénoncée
« Il faut que tous les États veillent à ce que leurs relations avec Israël ne contribuent pas à faire perdurer l’occupation ni le système d’apartheid. Alors que les ministres européens des Affaires étrangères se réunissent à Bruxelles ce 19 février, il est plus urgent que jamais d’appeler clairement et d’une seule voix à la fin de l’occupation israélienne », a déclaré Agnès Callamard.
Pour cette dernière, la bande de Ghaza demeure occupée malgré le retrait des forces israéliennes et le départ des colons en 2005, étant donné qu’Israël a gardé le contrôle effectif du territoire et de sa population, notamment en ayant la mainmise sur ses frontières, ses eaux territoriales, son espace aérien et ses registres d’état civil.
Le message fort de l’ex directeur d’HRW
Par ailleurs, l’ancien directeur général de l’ONG Human Rights Watch (HRW), Kenneth Roth, a appelé ce lundi 19 février, les alliés de l’entité sioniste à cesser de lui vendre les armes et à exercer plus de pression sur l’occupant, en vue de mettre fin à son agression contre le peuple palestinien à Ghaza.
En effet et dans une dans une déclaration médiatique, Roth a souligné que « l’aide militaire et la vente d’armes à l’entité sioniste doivent cesser », notant que « l’appel au boycott des produits de l’entité sioniste est judicieux ».
Dénonçant dans le même contexte, le recours de l’entité sioniste à la famine comme arme dans son agression contre des palestiniens civils, l’ancien responsable de l’organisation de défense des droits de l’homme a estimé que « l’obstruction du passage des aides humanitaires dans la bande de Ghaza contredit également la récente décision de la Cour internationale de justice (CIJ), insistant sur l’entrée sans entraves de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne », a-t-il souligné.
R.B