Génocide à Ghaza: Le réquisitoire sans détours d'Ahmed Attaf

Génocide à Ghaza: Le réquisitoire sans détours d’Ahmed Attaf

Par RAMDANE BOURAHLA

Profitant de la tribune qui lui a été offerte lors des travaux de la 21e session de la Conférence ministérielle des pays africains et nordiques, qui se déroulera actuellement à Copenhague (Danemark), le chef de la diplomatie algérienne, M. Ahmed Attaf, a encore une fois déploré le « mutisme » de la Communauté internationale, face aux crimes perpétrés dans les territoires occupés en Palestine.

Ainsi et comme à son habitude, le ministre des Affaires étrangères, n’a pas manqué cette occasion pour pointer du doigt l’incapacité, voire l’inaction de la Communication internationale, devant ce qu’il convient d’appeler une épuration éthique de la part de l’armée d’occupation israélienne.

Des heures « sombres de l’Histoire »

En effet et selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, M.Attaf, a lors de son intervention devant les membres des délégations participantes, a souligné que les valeurs humaines les plus basiques et primaires, ont été foulées au sol à Ghaza, le tout dans la quasi-indifférence de la Communauté internationale.

« Nous assistons tous, avec dépit et frustration à la résurgence des logiques de polarisation, de divisions et de confrontation, toutes héritées de l’un des chapitres les plus sombres de l’Histoire », a déploré le chef de la diplomatie algérienne.

L’ONU et le CS décriés

Mieux et lors de sa plaidoirie, qui avait des allures de réquisitoire, le MAE algérien, a mis l’accent sur l’impuissance de l’Organisation des nations unies(ONU), à mettre fin au génocide en cours à Ghaza. « L’ONU s’est retrouvé pieds et mains liés, son Conseil de sécurité, auquel incombe la tâche et le devoir de garantir la paix dans le monde et faire respecter le Droit international, est pratiquement paralysé quand il s’agit de la Palestine », a fait remarquer M.Attaf.

Cette impuissance avérée de ces deux instances internationales, précise le chef de la diplomatie algérienne, a « de quoi raviver les doutes et les scepticismes quant à la raison d’être et à la pertinence du droit international dans son intégralité », dira M.Attaf.

« Nous devons retrouver la voix de la raison! »

Pour ce dernier, le drame sans précédent qui se déroule actuellement à Ghaza, renseigne sur les « dérives » et la « déchéance » dans lesquels se trouve le monde.

M.Attaf, enchaînera par la suite en soulignant le fait que plus que jamais dans l’Histoire contemporaine, le monde a aujourd’hui, besoin d’une « voix de raison et de sagesse », afin de faire face à ces dérives barbares. «Ensemble, nous devons nous unir et défendre ce en quoi nous croyons sincèrement en tant que rassemblement de pays partageant les mêmes idées », a-t-il plaidé.

R.B

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