Contrairement à la France, où le gouvernement est aquis fait et cause en faveur de l’entité sioniste et ses exactions, en Belgique, les membres du gouvernement sont moins en clin à soutenir « à tout va » les massacres perpétrés à l’encontre des populations de Ghaza et « osent » s’attaquer au lobby sioniste.
En effet et selon le quotidien belge Le Soir qui rapporte ce lundi 6 novembre l’information, la ministre belge de la Coopération au développement, Mme Caroline Gennez, s’est indignée de ce qui passe en Palestine et plus particulièrement à Ghaza en déclarant
« Ce n’est pas évident de rester neutre et il faut dire les faits tels qu’ils sont. On est accusé de doubles standards mais il faut toujours agir de la même façon… Le droit humanitaire, le droit de la guerre et le droit international sont les mêmes pour tout le monde… Il faut maintenir la pression », a-t-elle laché devant le corps diplomatique belge réuni ce lundi.
Ainsi et visiblement excédée par le génocide orchestré par l’entité sioniste contre les populations civiles, dont la plupart sont des femmes et des enfants, Mme Gennez n’a pas caché sa frustration et son dépit devant la tragédie en cours à Ghaza.
« La réaction de l’Union européenne au début est honteuse. Ursula von der Leyen (présidente de la Commission européenne, NDLR) s’est rendue en Israël sans mandat », a-t-elle dénoncé. Et d’ajouter « C’est très sensible donc je dois faire attention, mais ce qui se passe au Proche-Orient est honteux».
Décidément très remontée contre la politique de l’Union européenne vis-à-vis de l’agression sioniste sur Ghaza, la ministre belge de la Coopération au développement, a rappelé que certains députés de l’UE, ont préconisé au lendemain du 7 octobre de « couper les vivres » à la population ghazaoui. « Des commissaires européens ont été jusqu’à dire qu’on allait arrêter l’aide aux Palestiniens. C’était abject !», s’est-elle offusquée.
De son côté, le Premier ministre belge, M. Alexander De Croo, a estimé que la situation est partie « trop loin ». « Ce qui se passe à Gaza n’est pas proportionnel, c’est un pont trop loin. Les violences en Cisjordanie doivent cesser et il faut continuer à œuvrer pour un dialogue », a-t-il en outre soutenu.
R.B