Tizi-Ouzou: Plus de la moitié des déchets ménagers traités

Gestion des déchets : Les entreprises se mettent au vert

Le créneau de la gestion des déchets a le vent poupe en Algérie.  Ainsi, avec les mécanismes instaurés par les pouvoirs publics visant à promouvoir l’écologie et la sauvegarde de l’environnement, plusieurs entreprises, dont des PME-PMI et même des start-ups, se sont pour ainsi dire, mises au vert.

En effet et selon les dernières statistiques du Centre national du registre du commerce (CNRC), exposés ce lundi 27 novembre, lors de l’ouverture de la 7e édition du Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets « REVADE », plus de 19 000 opérateurs économiques activent dans la valorisation et le traitement des déchets

Ainsi et d’après la même source, le nombre total de personnes et d’entreprises inscrites au registre du commerce et engagées dans la valorisation et le traitement des déchets a atteint 19 321 au 26 novembre. Ce chiffre comprend 14 471 individus et 4 850 entreprises opérant dans ce domaine, comme l’indique la même source.

La participation du CNRC au salon « REVADE » vise à soutenir les porteurs de projets, notamment les jeunes, dans le domaine de la valorisation et du traitement des déchets.

Un plan national mis en place

Le CNRC fournit des conseils, notamment en ce qui concerne les facilitations offertes aux personnes intéressées par l’inscription.

Pour rappel, le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables avait lancé en mai dernier, la révision de la loi relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets en vue d’y introduire le principe de l’économie circulaire.

Cette loi, vise à adapter les infrastructures et le mode de gestion des établissements aux nouvelles exigences économiques, sociales et environnementales, est actuellement à l’examen en coordination avec les différents ministères et les parties concernées.

A cet effet, la stratégie nationale mise en place par le secteur, compte d’ici 2035 valoriser les déchets au lieu de leur enfouissement, à travers l’exploitation de 30% des déchets ménagers, 30% des déchets spéciaux, et 50% de déchets inertes.

R.B

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