Coïncidant avec les festivités commémorant le 63ème anniversaire de l’indépendance du pays, une journée porte ouverte au public sur les différents services de ce corps de sécurité a été organisée dans l’imposant siège de la sûreté de wilaya de Ghardaïa.
Ainsi, telle une ruche, le hall du siège de la sûreté de wilaya de Ghardaïa s’était transformé le temps d’une journée de fête en un stand d’exposition de matériels et d’équipements de plusieurs services de la police.
La Police scientifique à l’honneur
En effet, en sus des diverses tenues, tant masculines que féminines, ainsi que les casquettes et chapeaux pour les deux sexes, un éventail de grades est bien mis en évidence, exposés dans une armoire à étagères en verre. À côté, toute une panoplie de matériels et de valises en kits de la police scientifique sont étalés sur une large table derrière laquelle se tient un officier de la police judiciaire prêt à donner au public toutes les informations utiles sur son métier.
On apprend, donc, que les moyens techniques exposés consistent en des kits à utilisation rapide accompagnant à chaque déplacement les éléments de la police judiciaire. Ils relèvent, selon l’orateur, de deux départements de la police judiciaire, le premier étant chargé de tout ce qui relève de la balistique, de la pyrotechnie (les bombes), à la graphologie et tout ce qui touche à la falsification de documents, mais aussi de la monnaie nationale ou étrangère.




Le deuxième est beaucoup plus versé dans le domaine scientifique et théorique, telle la biologie, la médecine légale pour ce qui est des autopsies, la chimie des gaz et des produits de drogue. Sous un large bandeau portant la devise de la police « La science au service de la police et la police au service du citoyen », une table sur laquelle est étalé tout un éventail de moyens de communication, tels les talkies-walkies, les téléphones sans fil ainsi que divers moyens très sophistiqués côtoient le matériel de la voie publique, dont le plus mis en évidence et vedette incontestée est le radar, ennemi numéro un des automobilistes.
Susciter des vocations
Profitant de cette occasion, beaucoup des jeunes sont venus s’informer des modalités et conditions du concours lancé par la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) pour le recrutement de 1000 inspecteurs et inspectrices de police visant à renforcer les effectifs de la police algérienne pour l’année 2025.
Préparé pour la circonstance, c’est l’officier Redouane Dridi, le chef de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Ghardaïa qui s’est chargé de répondre aux potentiels candidats de ce concours qui, rappelons-le, est ouvert aux candidats âgés d’au moins 21 ans et de 26 ans au maximum.
Concours de recrutement : mode d’emploi
En effet, les potentiels candidats doivent être titulaires du baccalauréat de l’enseignement secondaire et justifier de quatre semestres d’études supérieures (deux années universitaires complètes) dans l’un des domaines suivants : droit et sciences politiques, sciences économiques, sciences de gestion et sciences commerciales, mathématiques et informatique, sciences et technologies, ou sciences de la nature et de la vie.
Par ailleurs, les postulants doivent posséder la nationalité algérienne d’origine, jouir de leurs droits civiques et avoir une bonne moralité. Une aptitude physique est requise, permettant de travailler de jour comme de nuit après un examen médical.
La taille minimale est fixée à 1 mètre 70 centimètres pour les hommes et 1 mètre 65 pour les femmes. L’acuité visuelle doit être de 15/20 sans correction, avec chaque œil ayant une vision d’au moins 7/10.
Enfin, il est impératif de réussir toutes les épreuves de sélection et d’être en situation régulière vis-à-vis du service national ou en être exempté pour des raisons non médicales.